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Temps de lecture estimé : 11 minutes
Août 2028
Mon deuxième livre vient de franchir la barre des 100 000 ventes.
Il fait suite à “Vie intentionnelle”, mon premier livre publié 5 ans auparavant.
J’écris ces lignes de ma maison d’été à Milos, île grecque, où je suis avec mes amis et ma famille.
Je profite du calme et de la fraîcheur du début de journée pour écrire à mon “moi de 2023”.
Comme prévu en cette année 2023, j’ai franchi un cap en termes de patrimoine économique et social.
Mes projets lancés ces dernières années m’ont permis de faire ce point de bascule.
J’ai poursuivi mon travail intellectuel en affinant le manifeste qui guide mes décisions et mes projets.
J’aide mon audience à faire de même. Celle-ci a dépassé les 500 000 abonnés.
J’ai créé un écosystème de produits et de services qui sont tous reliés à mon manifeste.
J’ai poursuivi le travail sur moi-même effectué depuis 2021 et la création de la philosophie de vie intentionnelle.
Je suis libre de mon temps, libre de mes mouvements, libre de mes investissements.
Je me sens en paix (avec moi-même), j’arrive à diriger mon mental et mon énergie vers des initiatives utiles et saines pour moi, ma famille et ma communauté.
Je suis devenu millionnaire — et bien plus que cela en réalité.
Millionnaire dans 3-5 ans : Pourquoi ?
Quittons maintenant, la visualisation qui faisait office d’introduction à cette édition.
L’argent n’a jamais été un moteur dans ma vie.
Mon moteur est plutôt :
le désir de me sentir libre
de poursuivre ma curiosité
de me sentir stimulé intellectuellement.
Néanmoins, le fait de ne pas être “riche” (au sens du terme anglais wealthy : avoir du patrimoine et des leviers capitalistiques) me limite dans certains aspects de ma vie pro et perso.
Tout d’abord, le manque d’argent à certains moments de ma vie a pu me mettre dans des situations de stress.
Ce stress prend le dessus sur le reste, il génère de la charge mentale handicapante au quotidien et dans mes projets.
De plus, manquer d’argent pousse à prendre des mauvaises décisions.
Cela peut être concernant sa santé, en laissant traîner un soin qui aurait dû être traité bien avant.
Dans une relation amoureuse, avec des tensions qui émergent à cause de comportements par le manque d’argent.
Exemple : en 2015-2016, je vivais sur mes économies avant de parvenir à me payer avec mon entreprise (après plus de 2 ans). Je me souviens avoir tellement de mal à profiter et dépenser de l’argent pendant les vacances avec ma copine de l’époque. Elle en voulait à ma “radinerie” mais ne savait pas d’où provenait sa source…
En bref, le manque d’argent (ou le manque en général) nous pousse à prendre des décisions sous optimales, pour nous, nos proches et le monde.
De plus, je sens que je traîne des croyances limitantes avec l’argent.
Celles-ci datent de mon enfance et me pénalisent depuis mon adolescence.
J’ai eu la chance et le courage de trouver une voie d’émancipation du système classique pendant mon adolescence.
Le poker en ligne fut mon moyen de créer un autre chemin.
Mais lorsque j’étais joueur de poker de haut niveau, j’ai toujours eu du mal à me détacher des enjeux financiers — quand bien même je savais rationnellement que l’argent était un outil et une ressource (que je gérais correctement qui plus est).
Cela a freiné ma progression et le niveau d’ambition que je pouvais envisager dans ce domaine.
Leçon : Votre niveau de développement actuel (peu importe le domaine) est limité par vos croyances (limitantes) et la vision (ou perspectives) du monde et de vous-même que vous avez.
La seule stratégie qui fonctionne pour moi est celle du : “brûler les bateaux”.
Le principe est simple : se mettre dans une situation d’inconfort avec aucun (ou presque) retour en arrière possible.
C’est ce que j’ai fait quand j’ai lancé ma startup en 2015.
Je n’avais pas de plan B, si ce n’est celui d’avoir la conviction intime qu’aller à fond dans mon plan A allait générer de nombreux plans B dans le “pire des cas”.
Il se trouve que mon choix a failli être plus que payant puisque j’ai failli vendre ma startup à un montant qui m’aurait rendu multimillionnaire à 27 ans, moins de 4 après l’avoir lancé.
Et surtout, j’ai généré une abondance d’opportunités et de “plans B” qui m’ont permis d’être qui je suis et de faire ce que je fais actuellement.
(Ressource : Je vous recommande l’exercice du fear setting de Tim Ferriss pour prendre conscience du peu de risque que vous avez à bruler les bateaux bien souvent).
Un été pour brûler mes bateaux
Cet été, j’ai eu à nouveau une prise de conscience vis-à-vis de l’argent.
Déjà, une réalité économique, lorsque j’ai vu l’état de mon compte courant comme je le disais en introduction de l’édition précédente.
Ces 3 mois à Paris m’ont convaincu qu’il était temps de prendre le problème avec sérieux et d’en faire un projet intentionnel pour le résoudre et évoluer.
Je ne veux plus que l’argent soit une source de stress.
Je ne veux pas être dépendant d’une personne, d’un client, d’un business, d’une institution.
Je ne veux plus prendre des décisions défensives avec mon argent (et donc ma vie).
De plus, qu’on le veuille ou non, l’argent est ce qui régit notre société.
Naval a raison en énonçant que dans la vie nous devons travailler sur notre niveau de richesse, notre santé et notre bonheur — dans cet ordre.
Être à l’aise financièrement est ce qui contribuera le plus à long terme à notre santé et niveau de bonheur, si ces deux derniers domaines de vie sont des sujets importants pour vous (ce que je ne peux que vous recommander).
Et regardons la réalité en face.
L’économie part en vrille depuis des années et encore plus dans le monde “post covid”.
Nous vivons une inflation mondiale qui a fait baisser la qualité de vie de beaucoup d’entre nous.
Je vivais à Paris cet été dans un 30m qui me coûtait 1 500 € et ma vie quotidienne me coûtait 1500-2000€ sans faire de folies.Cela devient risible tellement c’est énorme.
Mais en tant qu’individu, nous ne pouvons pas y faire grand-chose si ce n’est :
Accepter et serrer les dents en espérant que “ça passe”
Faire les efforts pour tenter de rejoindre les 1% qui vont quitter ce bourbier
Les inégalités vont se creuser encore plus ces 5-10 prochaines années à mon sens.
Il y a une nécessité de s’activer et de s’assurer des “points de négociations” avec la vie.
C’est ainsi que cet été, j’ai réfléchi à un projet qui allait me motiver à “faire de l’argent”.
Ce projet c’est celui de Kleos
Un projet familial puisque je le développe avec mon frère.
Et qu’un de nos objectifs est d’assurer à notre famille une excellente qualité de vie en étant au minimum dépendant des circonstances extérieures.
Je conclurai cette partie en reprenant mon affirmation de l’édition précédente :
Avec notre niveau de connaissance, ne pas être millionnaire dans quelques années serait une anomalie.
Voici maintenant comment je vais m’y prendre autour de 3 grands piliers.
Les 3 piliers pour générer de la richesse
1) Le manifeste
Nous vivons à l’ère où l’information est surabondante.
L’enjeu n’est plus d’y avoir accès mais de savoir se repérer dans cette jungle de données.
Pour cela, nous avons besoin de personnes qui proposent des perspectives éclairantes pour naviguer dans le réel.
Que vous soyez entrepreneur, créateur, solopreneur : toute création de richesse (conséquente) part d’une capacité à proposer un manifeste qui régit votre vie et qui résonne chez une audience prête à vous suivre dans cette vision.
C’est ce qui me fait dire que les entrepreneurs sont des philosophes modernes.
Le business et la création n’étant que des mises en applications dans le réel d’idées qui elles sont abstraites quand elles restent en l’état.
Le premier pilier de mon “plan” pour générer plus de richesse (et être millionnaire d’ici 3-5 ans) est de continuer à travailler sur mon manifeste.
Celui-ci donna à ce jour naissance :
Au manifeste du Philopreneur en novembre 2020
Puis à mon livre “Vie intentionnelle” en septembre 2023.
Je vais continuer à faire évoluer mon manifeste.
Mon but est d’aider mon audience à atteindre ses objectifs, à mener une vie qui intentionnelle, authentique et autonome.
La finalité étant pour chacun de nous de vivre une existence satisfaisante pour nous et utile pour notre prochain.
Comment vais-je m’y prendre ?
Mon manifeste est distillé dans ces newsletters que je vous envoie chaque lundi.
Je vais écrire ces prochains mois un “mini-livre” de quelques dizaines de pages de ma vision du monde.
Ce sera une V1 de la suite de “Vie intentionnelle”.
Tous mes contenus qu’ils soient courts ou longs, écrits ou oraux, découlent ensuite de ce manifeste.
Un leader se doit de proposer une vision du monde.
Le manifeste est ce qui fait la différence entre quelqu’un qui est là pour quelques années et quelqu’un qui construit quelque chose sur le temps long et qui pourra le dépasser.
2) La marque personnelle et l’audience
"Build distribution then sell whatever you want” nous dit Jack Butcher.
Dans ce cycle que j’estime à 3 ans, je vais avoir pour ambition de passer un cap significatif en termes d’audience.
Le nombre d’abonnés sur les plateformes (dont la mailing liste en priorité) est un actif tout aussi important que les liquidités disponibles.
Je l’ai vu cet été avec la sortie de mon livre.
J’ai beau avoir fait de gros efforts sur la promotion, avec une audience de taille moyenne (autour des 40K abonnés tous réseaux confondus), je n’ai pas le même levier que certains amis à qui ont entre 100 000 et 1M d’abonnés.
Avoir une plateforme / audience est un levier surpuissant.
Cela permet de conserver son indépendance si telle est ma volonté (sur mes livres par exemple) mais aussi d’avoir un canal de distribution plus important ou encore une monnaie sociale qui permet d’échanger avec plus de personnes influentes.
Le but est donc de devenir un entrepreneur, créateur, auteur suivie par des centaines de milliers de personnes d’ici 3 ans.
Comment vais-je m’y prendre ?
Le manifeste est fondamental ici — du moins pour quelqu’un de mon profil.
Je suis un penseur d’internet qui vend des idées. Tout part de la.
C’est pourquoi avoir mon frère, nous travaillons sur des systèmes qui vont me permettre de me concentrer pleinement sur la lecture, l’exploration, l’expérimentation et l’écriture.
Le tout en distribuant ces mêmes idées à l’échelle sur toutes les plateformes et sur tous les formats.
L’objectif de 2024 est donc d’avoir une stratégie multicanal (sortir progressivement de la “dépendance Linkedin”).
Nous avons commencé quelques tests cet été, d’autres sont en cours mais nous allons surtout déployer la grosse artillerie début 2024.
3) L’écosystème business
Dernier pilier, le business avec ses produits, ses services et ses investissements.
Mon frère me dit que je ne suis plus vraiment entrepreneur depuis 2018 (année de la vente de mon entreprise) et il a raison.
Je ne vends rien ou presque depuis lors.
Je n’ai pas de produits, de formations, de services que je mets en avant ici (hormis mon agence Kleos lancé en octobre).
Cette saison de ma vie est celle du business.
C’est celle où je remets la casquette de l’entrepreneur qui lance et développe des projets.
J’ai beaucoup d’idées de projets que j’ai envie de développer.
Chacun d’eux sera relié à mon manifeste.
Ils pourront aussi bien vous aider à mener une vie intentionnelle, à développer votre marque personnelle ou encore à scaler votre (solo)business pour rejoindre les 1% des nouveaux riches.
Comment vais-je m’y prendre ?
Nous avons lancé Kleos avec pour première brique un business de service en B2B.
Nous transformons les dirigeants d’entreprises en leader d’opinion en moins de 6 mois.
Après 2-3 semaines de prospections, nous sommes déjà au complet pour la première cohorte de clients (5 clients signés en 3 semaines).
Cette phase a pour but d’ouvrir des options que nous pourrons exploiter à partir de janvier.
Nous avons plusieurs plans en tête avec Maxime, dont je vous parlerai sans doute d’ici la fin de l’année.
Je peux déjà vous dire que je travaille sur une nouvelle offre de coaching business pour CEO et dirigeant d’entreprise que j’ai appelée “CEO scaling”.
Nous commençons aussi à travailler (en slow burn comme dirait Eliott Meunier) sur des produits sur la vie intentionnelle et sur la création de contenu.
Le but est de créer un ensemble cohérent sur 3, 5, 10 ans qui va être la symbiose d’un manifeste, d’une marque forte et d’un écosystème business.
Enfin il y a les investissements financiers et l’exploitation des leviers d’une forte marque personnelle qui devraient nous permettre d’investir dans d’autres projets où ne seront pas forcément les “opérateurs”.
Je vois Sahil Bloom faire cela actuellement aux US et c’est à mon sens l’avenir de l’entrepreneuriat. Utiliser sa plateforme et ses leviers pour lancer des business cohérents avec son manifeste et sa vision du monde.
Pour résumer cette partie et les 3 piliers :
Un manifeste fort pour entraîner son audience dans son projet collectif (exemple : Les punks du web de Thibaut Louis ou ma vision du Philopreneur depuis 2020)
Une marque personnelle qui passe une échelle conséquente (minimum 200 000 abonnés d’ici 3 ans)
Un écosystème de business en lien avec le manifeste pour faire évoluer l’audience vers nos objectifs communs
Des investissements de son capital financier et social dans des projets cohérents mais adjacents (exemple de Sahil Bloom)
“Conclusion”
L’argent est un outil.
Il permet de vivre avec allant.
D’être ambitieux, généreux, offensif.
Mais aussi, d’être en bonne santé, d’avoir de bonnes relations, d’être riche de son temps.
C’est une des premières fois que je m’exprime sur ce sujet qu’est l’argent (ou la richesse).
Cela me pousse à clarifier ma pensée et mes ambitions sur le sujet.
C’est un des objectifs de cette newsletter :
Vous présentez des réflexions brutes chaque lundi et d’évoluer ensemble, moi en écrivant, vous, en me lisant.
Je suis heureux d’amorcer cette phase de ma vie dont je vais pouvoir bénéficier pendant des années, voire décennies ensuite (si mon temps le permet).
Au-delà de cet objectif “du million” ce qui m’importe le plus est de créer les projets, les systèmes et l’aventure qui vont me permettre de bénéficier des effets composés toute ma vie ensuite.
C’est ce que j’ai pu faire grâce à 3 ans de travail sur ma startup Fetch de 2015 à 2018.
Je rentre dans le deuxième étage de ma vie d’entrepreneur.
C’est celle ce qui me permettra d’écrire et vendre plus de livres et de lancer en étant complètement indépendant des projets que j’ai en tête (notamment une école).
Ma motivation et mon pourquoi sont clairs dans ma tête.
Il faut exécuter maintenant.
Et vous allez pouvoir (comme d’habitude) suivre cela en première loge en tant qu’abonnés de Dans la tête d’un Philopreneur.
Je m’arrête ici pour cette édition !
Cliquer sur le cœur juste sous le titre de cet e-mail pour m’indiquer si vous avez aimé cette édition ! (Ça me donne de la force pour vous écrire chaque lundi ❤️)
Au-delà de cette newsletter, voici autres 2 façons dont je peux vous aider :
Mon livre “Vie intentionnelle” : Mon livre qui va vous permettre d’entrer en introspection puis de vous mettre en mouvement vers une vie intentionnelle. J’y développe une philosophie de vie accompagnée de 7 principes pour vous extraire de la vie par défaut dont nous sommes tous plus ou moins victimes dans nos sociétés actuelles.
Accompagnement en Leadership d’opinion pour CEO et dirigeants : Avec mon agence Kleos, j’aide les CEO et entrepreneurs à devenir des leaders d’opinions en moins de 6 mois. Contactez-moi pour développer votre marque personnelle en autopilote.
Passez une excellente semaine et à lundi prochain !
JCK from Budapest 🇭🇺
Une newsletter très intéressante... et qui me rend mal à l'aise en même temps. Non parce que tes ambitions sont sacrément élevées (tu as le droit de les penser et d'y croire), mais parce que je me reprends en pleine face mes propres pensées limitantes sur l'argent. Si j'ai beaucoup progressé sur le sujet ces quelques dernières années (accepter de gagner plus que son père en fin de carrière, se faire plaisir sans craindre l'après...), j'ai un plafond que je n'ai pas franchi : me donner les moyens de gagner plus.
J'ai une volonté moi-aussi de vivre de ma plume (et je reste très modeste en pensant 2.000e par mois comme objectif, cad : gagner la même chose qu'aujourd'hui en faisant un autre métier). Mais pourquoi pas plus en fait ? Est-ce que je me donne vraiment les moyens pour aller plus loin, plus haut? Je crois que j'ai peur de la réussite plus que de l'échec, d'où mon blocage sur mon 5ème roman... Donc merci pour cette newsletter! Je m'en vais imaginer mon manifeste, en me bridant le moins possible. En espérant que ça me donne l'impulsion pour continuer à créer :-)
Super newsletter ! Merci pour le partage vers l'exercice sur les peurs et pour le partage de ton expérience concrète avec l'argent. Je constate une attitude simlaire dans ma vie en ce moment. J'ai toujours eu une relation confortable avec l'argent et je vois que cela change depuis que je n'en gagne plus et que je démarre mon projet de réorientation. Cela m'impacte au quotidien dans beaucoup de mes choix, je fais attention à chaque dépense, je me demande si elle vraiment utile. Si je ne peux pas trouver moins cher. Et cela me fait peur pour le couple également.
Cela dit je me pose la question de me mettre encore plus en galère, car je peux tenir encore quelques années avec la réserve que j'ai. Pour avoir le moteur de faire de l'argent et plus passer à l'action encore. Ta newsletter la semaine dernière m'avait encouragé, celle ci beaucoup moins.
J'y vois un paradoxe entre les 2. Le fait de dire que dans la newsletter précédente : "Je me suis rendu compte qu’avoir trop d’épargne était dangereux. Cela rend mou, trop confortable et n’incite pas à passer à l’action."
Cette semaine, tu dis que finalement "Le manque d'argent te pousse à prendre des décisions sous optimales ?" Est ce que tu as changé ton avis sur le sujet c'est ça ? Ou y a t il une subtilité que je n'ai pas comprise ?
Hâte de voir la suite !