Créer son propre univers
Dans la tête d'un Philopreneur #266
Bonjour à tous c’est JCK,
Vous avez été nombreux à m’envoyer des réactions et messages suite à l’édition de lundi dernier.
J’y évoquais une petite fatigue et la nécessité de prendre du temps pour soi.
Un bon rappel de l’importance en tant que créateur (et guide de son audience) de partager toutes les facettes de son aventure de vie.
Aujourd’hui, j’ai envie de creuser avec vous un sujet qui m’obsède pas mal depuis quelques semaines : La création de son propre univers
Mais avant cela, voici une opportunité de travailler avec moi.
Vous voulez travailler avec moi ?
Je cherche actuellement un monteur vidéo (en free-lance) pour travailler avec moi sur ma chaîne Youtube.
Au programme : 4 vidéos par mois à monter.
Vous êtes monteur vidéo (ou vous connaissez mon futur monteur) ?
C’est l’occasion de collaborer avec moi — sur le long terme.
Contactez-moi en répondant directement à cet e-mail (ou sur Linkedin par MP).
Bonus : Dites-moi pourquoi vous êtes le monteur avec qui je dois travailler et envoyez-moi quelques exemples de votre travail.
Maintenant, retour au sujet du jour !
La construction de son propre univers (ou World Building)
“J’adore ce mec qui a créé un univers autour de son business”.
Cette phrase qui a retenu mon attention est celle d’un ami entrepreneur sur Budapest.
Je lui demande de m’en dire plus sur cette notion de world building.
Il me donne une référence à lire : le livre Bizworld de Ben Settle, un célèbre copywriter et auteur américain.
De nature curieuse (et rapidement obsessionnelle), j’achète le livre dans la foulée et me mets à le lire.
Le livre est particulier et je ne le recommande pas à tout le monde (c’est un ensemble de transcriptions de podcasts et de conférences).
Mais cette notion de world building est une réalisation importante pour mon business.
Elle encapsule ce que j’ai envie de créer et apporter en tant que créateur, entrepreneur et humain.
Un monde qui part de moi et de mes idées.
Un univers dans lequel je peux développer des personnages, des quêtes, des règles, un mode de vie et de pensée, une esthétique, une culture et bien plus.
Je me rends compte que ce que je veux créer depuis des années n’est pas un business.
J’aspire à créer un monde, un univers, un ensemble de projets autour d’une idée philosophie, celle du Philopreneur.
Depuis l’écriture de mon manifeste du philopreneur fin 2020, j’ai commencé ce travail de construction d’univers.
Mais si j’ose regarder la vérité en face, j’ai pour le moment était bien trop timide dans la réalisation de ce projet.
Depuis ma lecture du livre, j’ai soumis beaucoup de choses à examen dans ma vie et dans mon business (grâce au journaling et aux discussions).
Ma conclusion : il est temps d’arrêter de jouer au “jeu des autres” et de créer le mien.
Les limites de jouer au “jeu des autres”
Voici un exemple concret.
Depuis deux ans, je joue au “jeu de Linkedin”.
Je considère que pour performer dans un jeu, il faut commencer par respecter ces règles.
C’est ce que j’ai donc fait sur ce réseau social.
Et j’ai de bons résultats avec 10 millions de vues, plus de 800 publications et presque 30 000 abonnés.
Mais la plateforme (et le jeu) ne me correspond pas.
En continuant à en faire ma plateforme principale, je limite mon potentiel.
Je fais du Linkedin comme “tout le monde” fait du Linkedin et la plateforme ne met pas en avant mes qualités et avantages compétitifs.
Je suis bon sur le contenu long, pour connecter les idées, créer des concepts.
À l’inverse, je ne suis pas le meilleur pour jouer au jeu des “accroches”.
Je n’aime pas la culture de ce réseau et la dynamique (ou la “méta” comme on dit dans les jeux vidéo ou de cartes) des posts avec “photos” ne me convient pas.
De plus, j’ai l’impression que le “format” cadenasse mes idées et ma créativité.
J’ai senti une nette différence entre l’écriture des mails quotidiens et celles de mes publications Linkedin.
Enfin, c’est une plateforme que j’ai jamais vraiment aimée et respecté.
Je suis reconnaissant pour ce qu’elle m’a apporté depuis deux ans, mais il est temps d’évoluer (et y revenir avec mes propres règles).
De même concernant mon business, la combinaison Linkedin et newsletter sur Substack sont parfaites pour de nombreux solopreneurs mais j’arrive au bout de modèle et ce n’est pas celui où j’exploite le mieux mes forces.
C’est pour cela que depuis le début de l’année, j’ai passé beaucoup de temps à étudier d’autres modèles de business (et de création) et à en tester certains.
Il est donc temps de créer mon propre jeu.
Et pour cela, le mieux c’est de créer mon propre monde.
Celui du Philopreneur.
Le monde Philopreneur
Le seigneur des anneaux, le Monde de Narnia, Harry Potter.
Chacune de ces sagas a bâti son succès sur un univers fort, des personnages, des quêtes, un champ lexical…
Dans le monde entrepreneurial, vous avez des histoires comme Disney ou Apple qui ont su créer aussi un univers fort.
C’est ce que j’ai envie de réaliser à mon échelle.
Faire de l’univers du philopreneur le projet de mes projets.
Celui qui rassemble toutes mes idées, mes quêtes, mes explorations.
Par exemple :
L’académie des Philopreneurs (école en ligne) mêlant philosophie, entrepreneuriat, écriture…)
Une communauté en ligne privée pour Philopreneurs
Mes offres de coachings et formations pour Philopreneurs
Une maison d’édition “nouvelle génération”
Un tiers lieu que j’aimerais ouvrir en France (ou pas loin) d’ici 2-5 ans
Cela commence par le fait d’incarner ce personnage du philopreneur dans mon mode de vie, ma façon de communiquer mes idées, de créer et développer mes projets.
Je veux assumer beaucoup plus la casquette de guide et même de leader auprès d’une audience qui se reconnaît dans cette philosophie de vie.
Je veux attirer ceux qui seront heureux de graviter dans cet univers.
Pour cela, je vais aller au plus profond de qui je suis et de qui j’aspire à devenir.
Je vais aller là où je pense être le plus pertinent que ce soit en termes de sujets abordés, de formats, de choix de plateformes.
Je vais créer brique par brique un univers qui va me prendre des décennies à construire.
C’est mon jeu infini.
L’œuvre d’une vie ?
Lundi prochain, je vous présenterai concrètement ce que je vais mettre en place (dès le mois d’août) pour construire cet univers.
Nous parlerons de stratégie de contenu, de business, de communauté et philosophie de vie.
D’ici la, passez une bonne semaine et RDV lundi prochain 16h30,
JCK from Budapest 🇭🇺
PS : Si l’édition vous a plu, laissez un ❤️ (en dessous) avant de partir, cela m’indique que vous avez apprécié ce type de contenu.
Salut JC,
Tu viens de réussir à me faire prendre la plume. Lecteur de ton aventure depuis ta première newsletter, j'ai pris la place du viewer de l'ombre par excellence ! Pas d'interaction, pas de commentaire, je n'ai même pas acheté ton livre, mais je ne loupe pas tes newsletters (sauf quand le rythme était "trop" soutenu, elles sont encore en non lues).
Mais aujourd'hui, obligé de te laisser un like et de commenter. Tu remerciera ton ami pour la notion de world building, c'est ce que j'essaie de mettre en place sans le succès espéré de mes objectifs. Tu viens de mettre un concept qui enlève le flou entre ce que j'ai noté dans mes calepins et l'endroit ou je suis actuellement.
Je pense que tu m'as donné la clé (de voute pour les analogiques, de la seed phrase pour les numériques) pour élaborer mon plan de route sur les 3 prochaines décennies.
Ca valait le coup de faire un pavé. Encore merci. Maintenant, je retourne dans ma boite de réception !
Salut Jean-Charles,
J’ai bien aimé cette idée de se créer son propre univers.
J’ai souvent remarqué que dans l’entreprenariat il fallait à tout prix suivre des règles (adopter tel modèle, communiquer sur telle plateforme, avoir tels chiffres de telle manière). Cette vision des choses me bloque énormément dans mon développement entrepreneurial pour la simple et bonne raison que je me suis tournée vers l’entreprenariat justement pour arrêter d’obéir à des règles prédéfinies et enfin pouvoir avoir ma propre lecture de vie.
Il y a beaucoup de formes d’entrepenariat dans lesquelles je ne me retrouve pas mais je me forçait à les faire car je me disais« c’est comme ça, sinon mon projet ne va pas marcher ».
Ton partage de réflexion sur ton rapport à LinkedIn fait écho avec ce que je ressens pour d’autres plateformes comme Instagram par exemple.
Bref, l’entreprenariat est pour moi quête de liberté alors j’ai décidé d’arrêter de suivre les règles et de commencer à construire mon propre univers.