Bonjour à tous c’est JCK,
Aujourd’hui, une édition “à l’ancienne”.
Laissez-moi vous faire rentrer dans ma tête.
Je cherche ma playlist musicale.
Et je vais écrire sans plan.
Appelons cela un “journaling en public”.
Je vais taper sur mon clavier sans trop réfléchir. Jusqu’à entrer dans le flow.
C’est ce que l’auteur Virginia Woolf appelait : “stream of consciousness”.
Pourquoi dont ?
La semaine dernière, j’étais fatigué et mon esprit tourbillonnait.
Pourtant, j’avais bien préparé mon retour à Budapest suite à ma semaine chez Eliott Meunier :
Du journaling, une roadmap, des priorités etc.
Mais parfois, le corps et l’esprit ne veulent pas suivre aveuglément nos plans si bien structurés.
Et il faut savoir écouter leurs signaux.
Puis prendre le temps de les accepter, de ralentir, de changer de mode.
J’ai mis beaucoup d’intensité dans mes journées depuis le début de l’année.
Je n’ai jamais autant travaillé sur (et dans) mon business depuis 2018 et la vente de Fetch.
Cette année 2024 est pour moi l’année des fondations sur lesquelles je vais construire mon business, ma vie (et mon œuvre) ces 5-10 prochaines années.
J’apprends vite, je teste beaucoup de choses et je suis récompensé par de bons résultats notamment sur mon offre de coaching.
Mais cette semaine, l’esprit n’avait pas envie d’être en mode focus, de converger vers le prochain projet et le prochain objectif.
Le réel était aussi la pour m’éloigner de ce plan si bien préparé :
Une canicule à +35 degrés sur Budapest
Des deadlines administratives et comptables à gérer
Une grosse semaine de coaching (11 clients actuellement)
Et c’est une bonne leçon de vie.
D’ailleurs, j’observe avoir vécu la même chose en juillet dernier après avoir finalisé mon livre et signé le “bon à tirer”.
Je quittais alors Budapest et m’apprêtais à rejoindre Paris pour 3 mois en août.
Une phase de vie se terminait, celle de ma vie de nomade.
Une nouvelle s’ouvrait, celle du retour en France et de la publication de mon premier livre.
Entre les deux, le vide, l’espace et la décompression après 12 mois à penser jour et nuit à mon livre.
Et cette année rebelote.
Ce fameux mois de juillet, qui fait suite aux sprints du printemps, et qui est encore un peu loin de celui de septembre.
Ne serait-il pas le frère d’été du mois de décembre ?
Ces moments propices au repos, à la lenteur et à la réflexion.
Certainement.
J’ai donc baissé les stores (et mis la climatisation 👀).
Puis j’ai ouvert mon journal (sur Obidian).
Et j’ai écrit, j’ai ouvert des pages, j’ai fait des recherches.
En un mot, plutôt que de me battre avec moi-même, j’ai assumé que c’était l’heure de la divergence, du vagabondage intellectuel et de l’ensauvagement de l’esprit.
Si l’esprit est dissipé c’est qu’il a besoin de voyager.
Ce serait une erreur que de lui mettre une laisse et lui imposer de se domestiquer.
Après tout, je me suis construit sur cette capacité à partir loin dans ma tête, à diverger, à aller chercher de la connaissance dans des domaines variés.
Je ne suis pas quelqu’un qui sait naturellement “focus et exécuter” la roadmap tête baissée pendant des mois.
Je suis plus un vagabond qui chérit la liberté et utilise parfois le “focus” pour réaliser ces projets ou passer des paliers.
Mais alors revenons à ces écrits privés, ces heures de journaling.
Tout d’abord, j’ai écrit mon protocole pour bien gérer ces phases où la gravité est réduite et dans lesquelles je sens mon esprit s’envoler.
Ce protocole est simple :
Observer le chaos interne (sans le juger)
Accepter la tension interne et la fatigue
Ralentir le rythme (et dormir plus, faire du sport, bien manger)
Écrire et lire beaucoup
Converser avec ses amis et ses proches
Suivre sa curiosité et faire des projets perso
Écrire et lire encore plus
J’ai appliqué plus ou moins ce protocole qui est tout simplement un “mode de vie” qui est appréciable quand on l’accepte.
Ce qui n’est pas évident quand on est influencé par l’époque du “productif tout le temps”.
Que puis-je vous dire de plus ?
Cette semaine m’a donné quelques réponses mais surtout offert de belles et profondes questions qui vont m’occuper encore quelque temps.
Pour commencer, il y a un thème qui a été le fil rouge de la semaine : celui du world building.
J’ai lu un livre recommandé par un ami qui explique que les entrepreneurs ou écrivains qui créent de belles et grandes choses sont ceux capables de construire un monde avec :
Des quêtes principales et secondaires
Des personnages
Des règles de conduite
Des centres d’intérêt
Du jargon et un champ lexical
C’est un sujet qui me fascine et m’obsède pas mal en ce moment.
En réfléchissant à ce que je construisais que ce soit avec mes écrits, mes projets et mon business, autant je suis fier de mes réalisations, autant je trouve que je ne joue pas “mon jeu” à fond.
J’ai la chance d’avoir des idées, des concepts forts, des capacités pour créer de la pensée et du contenu long produit de mes idées, observations, expériences et lectures.
Et pourtant, je joue trop souvent le jeu du business ou des réseaux sociaux d’une manière dont je ne pourrais pas être le meilleur. Et surtout, ne pas pouvoir exploiter à 100% mes capacités et proposer à mon audience je suis fondamentalement.
Nous vivons une époque formidable où tout le monde peut créer son petit (ou grand) univers sur le web et attirer des gens via nos idées, notre vision, nos compétences et surtout notre authenticité.
Et en même temps, il y a des jeux qui nous poussent à nous compromettre pour les biens d’un algorithme et avoir plus d’engagement sur nos publications.
Bref, je questionne ma façon de jouer à certains jeux et suis en quête des jeux qui vont me permettre d’aller encore plus loin dans l’authenticité et dans ce que je peux apporter à mon audience (et donc à vous).
Je veux construire un monde basé sur qui je suis, ce en quoi je crois, sur mes centres d’intérêt et mes quêtes personnelles (et collectives).
Et ce n’est pas simple, car cela demande d’assumer de prendre une position de leader et d’assumer pleinement ses idées, qui l’on est et faire des choix radicaux sur sa façon d’être, de créer, de construire sa marque et ses projets.
Mais je sens que c’est ce qui me permettra d’apporter une valeur 10X à 100X supérieure à ce que j’apporte actuellement.
Tout en m’épanouissant encore plus dans ce jeu infini et ce monde que j’aurais envie de créer.
Voici les questions qui occupent mon esprit au moment d’écrire ces lignes :
Quel monde ai-je envie de construire ? Pour/avec qui ? Pourquoi ? Comment ?
Comment aller plus loin dans l’authenticité ? Comment assumer encore plus qui je suis, mes idées et mon univers (en public) ?
Quels sont les jeux auxquels je veux prendre part ? Ceux que je souhaite arrêter / modifier ?
Comment tout cela se matérialise dans mes contenus, mes projets, mon business ?
Pas simple mais je vais prendre le temps de démêler tout cela, de diverger puis de mettre en mouvement et continuer à expérimenter.
Vous êtes toujours la ?
Si oui, merci.
C’est que vous aimez rentrer dans les questionnements existentiels d’un individu.
Et certainement qu’on se ressemble plus que vous ne l’imaginez.
Car nous vivons tous ces moments où l’esprit à besoin de s’évader, le corps de se reposer et le mental de se calmer.
Ce flux de conscience m’aura été utile et j’espère que vous en retirez vous aussi quelque chose.
Prenez soin de vous.
Écrivez et lisez autant que possible
Laissez votre esprit vagabonder.
Cultivez votre authenticité et votre singularité.
C’est ce que vous avez de plus précieux.
Passez une bonne semaine et RDV lundi prochain 16h30,
JCK from Budapest 🇭🇺
PS : Si l’édition vous a plu, laissez un ❤️ (en dessous) avant de partir, cela m’indique que vous avez apprécié ce type de contenu.
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C'est exactement ce que je vis cette semaine. Des plans et des objectifs bien ciblés, mais l'esprit n'y est pas. Du coup, je me dis de faire la chose la plus importante dans ma journée et après de me foutre la paix. D'aller explorer le Japon, lire ou regarder des animes. Accepter que cette semaine ne sera pas entièrement productive.
Quel plaisir de te lire. Une réelle connexion.
Bonne semaine à toi.
神戸のエゼキエル. 🇯🇵
Ezechiel from Kobe ahah
"C’est que vous aimez rentrer dans les questionnements existentiels d’un individu. Et certainement qu’on se ressemble plus que vous ne l’imaginez." Sans blague ! Je souris toujours quand je te lis, j'ai l'impression de lire une version (très) améliorée de moi-même. Non que tu représentes un but en soi, mais cette conviction que "oui, c'est de ça que je veux parler moi-aussi", cette connexion authentique de l'âme pour grandir et faire grandir l'autre en même temps.
La semaine dernière, j'étais en vacances, une déconnexion avec les enfants en montagne qui m'a fait énormément de bien. Et today, reprise. Sauf que je n'y arrive pas - plus. Tes mots sont les miens. Le besoin de recul, d'introspection, d'alignement devient trop fort. Merci donc pour tes mots qui m'aident à préparer le terrain pour mon cheminement imminent. J'ai hâte de rentrer du boulot pour "journaler" et voir ce qui en ressort.