Hello !
La semaine dernière, je vous partageais mon départ imminent de France pour au moins quelques mois.
Ce week-end, j’ai officialisé cela en envoyant mon préavis, ce qui fait que je serai officiellement nomade à partir du 25 juillet, soit quelques jours avant mon départ en Géorgie.
J’en profite pour vous remercier pour vos conseils de voyage et propositions de destinations que vous m’avez envoyés par mail !
Cette semaine, je reçois pendant quelques jours sur Nantes, mon ami, entrepreneur et auteur, Onur Karapinar que vous êtes certainement nombreux à connaître.
Je vais profiter de sa présence pour travailler sur des sujets de fond comme mon plan à 90 jours du prochain trimestre (juillet à septembre) mais aussi pour mettre à jour mes systèmes comme ceux de mon activité de coaching, ceux de mon Notion (gestion de tâches/projets) et faire un peu de ménage dans mon Obsidian (gestion des connaissances).
En juillet, je vais avoir pas mal de choses à faire concernant mon départ mais je compte également utiliser ce mois pour préparer certains projets liés au Philopreneur. Je vous en dis plus dès la semaine prochaine !
Au programme de cette édition :
🧠 Comment mener une vie intentionnelle à notre époque ?
💌 Les bons plans du Philopreneur
📚 Mes lectures du mois de juin
💬 La citation Philopreneur de la semaine
🧠 Dans ma tête en ce moment
Mener une vie intentionnelle au 21e siècle
Je vais poursuivre ici ma réflexion entamée, il y a deux semaines, où j’exprimais qu’il était moins risqué (et plus rentable) d’être entrepreneur que salarié à notre époque.
Les avantages qu’octroyait le salariat déclinent chaque décennie depuis 20/30 ans et cela s’est grandement accéléré avec le développement de la technologie et l’avènement de la globalisation.
Nos 3 motivations fondamentales concernant le travail sont : l’argent, le sens et la liberté.
Lorsque le salariat était l’option la plus intéressante (au 20e siècle) avec une certaine sécurité et des perspectives d’augmentations de son niveau de vie, nous étions prêts à restreindre nos besoins de sens et de liberté.
Cela est terminé aujourd’hui. Les promesses du salariat n’existent plus, la compétition engendrée par la globalisation et le développement de technologies comme l’intelligence artificielle empêchent à cette forme de travail d’envisager un avenir radieux dans les prochaines décennies. Il n’offre plus les mêmes perspectives et garantis aussi bien dans métiers manuels que pour ceux de la connaissance.
Le paradigme change progressivement, et ce n’est pas un hasard si autant de personnes de ma génération (née dans les années 90) et des suivantes se lancent dans diverses formes d’entrepreneuriats : startup, freelancing, infopreneuriat, créateurs, influenceurs etc.
Le paradoxe de l’ère entrepreneurial
À vrai dire, il y en a une flopée.
Avec la tendance de ces dernières décennies et la trajectoire que prend notre société, l’entrepreneuriat prend l’ascendant sur le salariat en termes de perspectives, d’opportunités et d’antifragilité.
Pour autant, en 2021, la société reste encore pensée et bâti pour les salariés (chômage, logement, accès à l’emprunt bancaire etc.) ce qui ne facilite pas la vie des entrepreneurs.
Plus important encore, il ne faut pas se voiler la face, il est plus difficile d’être entrepreneur que salarié lorsqu’on débute, cela nécessite de développer de nombreuses compétences dont on ne dispose pas toujours quand on se lance.
Et le fait de ne pas avoir de “filet de sécurité” (structurel) pour reprendre l’expression de Nicolas Colin dans son livre Hedge n’aide pas.
Enfin, il n’existe pas encore d’école et/ou de chemins éprouvés permettant d’investir sereinement dans l’entrepreneuriat de la même manière qu’un jeune faisait une prépa puis une école d’ingénieur ou de commerce dans les années 90 lui garantissant un excellent travail, une stabilité et plein de perspectives.
Majorité précoce et philopreneurs
En somme, on est à cheval entre deux ères.
On assiste au déclin d’un modèle dans lequel nos parents ont grandi et auxquels ils nous ont préparés (ainsi que le système scolaire). En parralèle, nous avons devant nos yeux un modèle émergeant et plutôt attrayant nous faisant des appels du pied avec sa promesse de sens, de liberté et permettant dans certains cas de générer bien plus de richesse.
Les early adopters de ce mode de travail (et de vie) peuvent inspirer, ou peut-être rendre envieux, ceux qui ne participent pas encore à la fête. Ce sont les entrepreneurs, startupers et freelances des années 2000/2010 dont je fais partie.
Néanmoins, je suis convaincu que l’on n’est nullement obligé de faire une transition brutale vers l’entrepreneuriat pour profiter de cette nouvelle ère entrepreneuriale.
En coaching, j’accompagne aussi bien des entrepreneurs/dirigeants d’entreprises que des personnes entreprenantes qui construisent des actifs et des compétences très fortes qui vont les aider à entreprendre avec succès, à profiter d’effets de leviers importants et surtout à construire une vie et un business qui leur correspondent.
Je le disais déjà il y a plusieurs mois avec ma définition du Philopreneur qui n’est pas nécessairement un entrepreneur.
Le philopreneur est quelqu’un qui a envie de mener une vie intentionnelle dans sa sphère pro et/ou personnel.
Cependant, il est vrai que la plupart d’entre eux vont tôt ou tard se diriger vers une forme d’entrepreneuriat qui facilite grandement cette intentionnalité.
Le philopreneur va pouvoir choisir délibérément une vie et une carrière entrepreneuriale en ayant plus de recul sur les différentes options qui s’offrent à lui pour profiter de cette nouvelle ère et ne pas être bloqué dans l’ancienne.
Mon intention dans les prochaines années avec le Philopreneur est de construire des projets destinés aux personnes qui veulent rejoindre cette majorité précoce afin de vivre une vie intentionnelle et de développer un business leur permettant d’y parvenir.
On en reparle très vite !
💌 Les bons plans du Philopreneur
50 livres pour philopreneurs
Page Notion réalisée par votre serviteur lui-même
La semaine dernière, je me suis amusé à construire quelques pages et templates Notion pour vous et les futurs abonnés de cette newsletter.
Ils sont en construction, mais je peux déjà vous partager celui (amené lui aussi à évoluer) dans lequel je répertorie les livres que je considère comme importants/utiles pour mener une vie intentionnelle.
-> Découvrir la liste de 50 livres
7 Life Lessons From Albert Camus (Philosophy of Absurdism)
Vidéo de Philosophies for life (20 minutes)
Une magnifique chaîne Youtube à découvrir avec cette vidéo sur la philosophie de l’absurde de l’écrivain Albert Camus (qui ne se considérait pas comme philosophe en passant). Absurde, parce que dans l’absolu, la vie n’a pas de sens mais en tant qu’homme nous avons la possibilité, le devoir et le besoin de lui en donner un.
Best Lessons Learned from Jordan B. Peterson
Vidéo de Afterskool (27 minutes)
Ce n’est pas la première fois que j’évoque ici Jordan Peterson que je respecte énormément pour son travail, ses idées et son éloquence. C’est un personnage fascinant avec des idées aussi complexes que profondes. Cette vidéo est une belle introduction à certaines de ses idées majeures.
📚 Mes lectures du mois de juin
Comme chaque fin de mois, voici la liste des lectures qui ont occupé mes journées et mes pensées ces dernières semaines :
The end of Jobs de Taylor Pearson (Non fiction - 300 pages - 8/10)
Monsieur Romain Gary de Kerwin Spire (Biographie romancée - 300 pages - 8/10)
The happiness of pursuit de Chris Guillebeau (Non fiction - 320 pages - 7/10)
Le tour du malheur : partie 2 de Joseph Kessel (Fiction - 840 page - en cours)
The souvereign individual de Ron Davidson (Non fiction - 440 pages - en cours)
💬 La citation Philopreneur de la semaine
Chaque semaine, je vous partage une citation ou un extrait d’une de mes lectures qui est réapparue grâce à l’application Readwise.
La célébrité, l’argent, le prestige et la sexualité ne peuvent fondamentalement pas nous satisfaire. Car ils nous amènent simplement à en vouloir toujours plus, cercle vicieux conduisant à la frustration, à la désillusion, à l’insatisfaction, au malheur et à l’épuisement.
Extrait de Penser comme un moine de Jay Sheety
Je me rends compte que je n’arrête pas de citer ce livre ici. Rien d’anormal, il est excellent !
C’est tout pour cette semaine !
Je profite de cette conclusion pour vous annoncer que j’ai une nouvelle place qui s’est libérée pour un coaching à partir de juillet. Si vous souhaitez mener une vie intentionnelle et profiter des leviers qu’offre notre époque, contactez-moi.
Comme toujours, je lirai et répondrai avec plaisir à vos réactions concernant cette édition.
À lundi prochain,
JCK
Hello ! Pourrais-tu nous en dire plus sur la façon dont tu utilises Obsidian ? Je ne connaissais pas, j'utilise Notion de mon côté pour la gestion de la connaissance