Hello,
Toujours en Géorgie, je continue à explorer les idées, les philosophies et les modes de vies pour mieux vivre et naviguer dans les eaux agitées de notre époque.
Je viens de passer la matinée à retravailler mon manifeste personnel afin d’être encore plus précis et impactant dans mes futurs projets et prises de paroles.
Mes idées se mettent en place doucement mais sûrement et j’ai hâte de vous parler de certaines voies que je commence à explorer (et documenter).
C’est fou de constater à quel point changer comment des petits changements dans ses habitudes et son environnement permettent de regagner la clarté mentale qui me faisait défaut au début de l’été.
Une nouvelle me concernant avant de commencer :
J’ai repris les publications quotidiennes sur Linkedin, j’y partage des idées à la croisée de l’entrepreneuriat, la philosophie et de mes réflexions personnelles.
Je teste actuellement différents formats, accroches, thématiques afin de comprendre les “règles” du jeu tout en prenant la parole sur des sujets importants pour moi.
Si ce n’est pas encore le cas je vous invite à me suivre sur cette plateforme et ne pas hésiter à venir liker et surtout commenter mes publications, j’essaye de répondre à un maximum de commentaires.
Après vos bons retours suite à l’édition de la semaine dernière. Je poursuis sur ce format avec aujourd’hui :
3 concepts et idées qui me font réfléchir en ce moment
2 citations et ressources que je recommande
1 exercice pratique
C’est parti !
3 réflexions du moment
Sélection et développement de 3 idées, concepts ou réflexions tirées de mon “second cerveau”
1) Memento Vivere et Memento Mori
Les deux faces d’une même pièce.
N’oublie pas de vivre. Souviens-toi que tu vas mourir.
Montaigne, dans la lignée des philosophes antiques disait : “Philosopher, c’est apprendre à mourir”.
Conscientiser la mort, qui est inéluctable (et souhaitable selon moi, quoi qu’en disent les transhumanistes), c’est se donner la possibilité de vivre pleinement.
C’est ce qui va différencier celui qui va tout donner pour réaliser ses rêves, faire les efforts nécessaires au quotidien, se lancer aujourd’hui plutôt que demain (jamais ?) de celui qui a peur de la mort et donc peur de la vie.
2) Briser la linéarité de la vie
Une réflexion que j’ai en tête depuis plusieurs mois et encore plus depuis que je vis en nomade.
Quelle ligne logique de vie suis-je en train de construire ?
Qu’aimerais-je faire de ma vie (pro ou perso) si je n’avais pas fait les mêmes choix dans mon passé ? Si je ne faisais pas du coaching ? Si je n’avais pas monté une startup ? Si je n’avais jamais découvert le poker durant mon adolescence ? Etc.
Quels projets, mode de vies, philosophies pourrais-je adopter pour briser cette linéarité ?
On développe tous un narratif de vie qui biaise nos décisions présentes et notre trajectoire future pour différentes raisons :
biais de cohérence : j’ai fait ça avant donc la cohérence veut que je fasse cela maintenant
l’engagement et les coûts irrécupérables
Nous vivons avec le souci de protéger l’acquis, de maintenir l’ordre.
Alors que pour s’élever - à tout niveau - il faut accepter et souhaiter passer à l’offensive, provoquer et embrasser le chaos.
Puis créer une nouvelle linéarité, un nouvel ordre.
L’équilibre se fait avec l’alternance entre ces deux états.
Dans quelle partie de votre vie pouvez-vous briser (temporairement) la linéarité et aller chercher du chaos ?
3) Pourquoi manger 3 fois par jour ?
Mes lectures des philosophes stoïciens (et épicuriens) me font remettre en cause mon rapport à la nourriture.
Pour eux, se nourrir n’est pas une activité liée au plaisir mais à simple besoin naturel.
Les épicuriens classent cette activité dans les désirs dits naturels et nécessaires (avec le besoin de boire, d’avoir un toit, des vêtements).
De manière automatique, je prends depuis toujours 3 repas par jour.
Mais ai-je vraiment toujours envie et surtout besoin de prendre ces 3 repas ?
Depuis bientôt 2 mois, j’ai fait sauter le petit-déjeuner et pratique le jeune intermittent (ou fasting) de 16h. Je ne mange rien entre mon repas du soir (19h30) et le déjeuner (vers midi).
On se rend vite compte qu’on n’a pas besoin de petit-déjeuner le matin. C’est une faim plus psychologique que réel.
Éprouver la faim vers la fin du cycle n’est pas quelque chose de désagréable, au contraire, on sent qu’on est maître de soi et on apprécie d’autant plus le repas à venir.
J’essaye aussi de manger avec plus de conscience (ne pas mettre automatiquement une vidéo Youtube par exemple) et en prenant plus mon temps qu’avant.
La suite ? Je vais me documenter un peu plus et faire une expérience de fasting de 20h sur une semaine avec un seul vrai repas et une fenêtre de 4h pour me nourrir.
Avez-vous déjà testé le jeune intermittent ? Qu’en pensez-vous ?
2 citations pour nous aider à mieux vivre au 21ème siècle
Sélection de deux citations (et de leur contenu ou livre associé) que j’ai appréciées récemment.
C’est ce qu’on appelle « l’effet miroir » : tout ce qu’on voit en l’autre, le bon comme le mauvais, on l’a aussi en nous, pour peu qu’on veuille bien le regarder. Les personnes avec qui on interagit sont nos miroirs, et ce que l’on juge chez l’autre se rapporte en général à des aspects de notre personnalité que l’on n’a pas encore véritablement acceptés.
Journal d’un touriste du bonheur - Jonathan Lehmann
L’effet miroir : chaque jour je l’expérimente dans mes conversations, mes coachings et mes lectures.
Ce qui nous attire et les qualités que l’on apprécie chez l’autre sont souvent celles qu’on aimerait avoir.
Les défauts ou comportements qui nous irritent sont ceux que l’on pense avoir.
La projection que nous renvoie l’autre n’est que le fruit de notre perception.
Nous vivons tous avec un grand effet miroir.
Mais ce qui est bizarre avec ces petits récits qu’on élabore pour se définir, c’est qu’on les défend comme s’ils faisaient partie intégrante de soi-même. Celui qui ose dire que tu es un mauvais capitaine produit une réaction émotionnelle aussi violente que celui qui te frappe en pleine figure, car tout le monde protège son corps métaphysique exactement comme il le ferait pour son corps physique.
Tout est foutu : un livre sur l’espoir - Mark Manson
Cette réflexion de Mark Manson fait écho à celle que j’ai partagée plus haut sur les raisons qui nous empêchent de briser la linéarité de notre vie.
Plus on vieillit, plus on porte de labels, plus notre identité est liée à notre passé que l’on porte comme un poids et comme quelque chose qu’on doit coûte que coûte protéger pour être un tout cohérent.
C’est pour cela que Paul Graham et d’autres penseurs conseillent de se détacher le plus possible des étiquettes.
Si vous n’avez pas envie de lire le livre de Manson, voici une vidéo qu’il a faite, qui “résume” très bien ses grandes idées.
1 exercice à pratiquer cette semaine
La visualisation négative des stoïciens
Les stoïciens appelaient cet exercice spirituel premeditatio malorum.
L’idée est d’anticiper des mauvais scénarios dans le futur afin d’être préparé mentalement à les affronter.
Celui-ci permet également de prendre conscience de la chance que nous avons dans notre situation actuelle qui pourrait être bien pire et ainsi de plus profiter de ce que nous avons (en arrêtant de le considérer comme acquis et éternel), que ce soit nos possessions, nos proches, notre corps ou notre vie.
Ce que j’aime avec cet exercice c’est qu’il est l’antidote parfait à l’adaptation hédonique qui est un phénomène qui fait que nous avons tendance à toujours revenir à notre état initial de bonheur peu importe ce qu’il nous arrive - de positif ou négatif - dans la vie.
La visualisation négative permet donc de profiter sur la durée des bonnes choses qui nous arrivent dans la vie.
Comment pratiquer ?
Prenez un aspect ou événement à venir dans votre vie et imaginer le pire scénario qui pourrait se produire.
Essayez de vous représenter ce mauvais scénario dans le présent (je viens de perdre un proche, j’ai été licencié, j’ai raté mon examen…)
S’efforcer à rester calme. Se demander : Quel est le positif dans cette situation ? Quelle vertu vais-je pouvoir pratiquer (courage, justice, tempérance, sagesse pour les 4 vertus cardinales des stoïciens) ? Qu’est ce qui est en mon contrôle ?
Après la visualisation, faites ce qu’il est possible pour prévenir le pire d’arriver, ou pour profiter de vos proches et soyez prêt à affronter les événements difficiles qui finiront forcément par arriver (et c’est là que la philosophie nous sera d’autant plus utile).
Je vous conseille de faire l’exercice avec une méditation guidée comme celle-ci ou en utilisant l’application gratuite Insight Timer.
Allez j’ai réussi à faire plus court qu’a l’accoutumée. Une victoire pour moi. Peut-être est-ce mieux pour vous aussi ?
Dites-moi ce que vous avez pensé de cette édition : des réflexions, de l’exercice, du format, de ce que vous voulez.
Passez une bonne semaine et à lundi prochain !
JCK
PS : Pour les CEO de start-up ou solopreneurs qui veulent atteindre leurs objectifs - pro et perso - en appréciant le voyage, je peux vous aider avec mes coachings allant de 3 à 6 mois. Rendez-vous ici pour en discuter.
Au top du top cette édition, merci beaucoup !