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Bonjour à tous c’est JCK,
J’ai reçu plusieurs messages de certains d’entre vous pour me dire que vous êtes content que je reprenne un axe plus entrepreneurial avec cette newsletter.
En effet, après deux années où la philosophie fut prédominante dans mes contenus, j’ai décidé de “revenir dans le business” mais en conservant la dimension philosophique qui compte beaucoup pour moi.
J’ai passé deux années à penser et appliquer la philosophie de vie intentionnelle.
Il est temps maintenant de vous proposer un véhicule entrepreneurial, le solopreneuriat, qui soutient la vie intentionnelle.
D’ailleurs, j’ai une question pour vous avant de démarrer cette édition :
Aujourd’hui, je vous propose justement de développer les liens entre philosophie et solopreneuriat.
C’est parti mes amis Philopreneurs !
Si ce n’est pas déjà fait :
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Au programme du jour
L'homme qui ne voulait pas rater sa vie
Le futur du travail et la fin du salariat ?
Le lien entre philosophie (de vie) et solopreneuriat
Un exemple : Thibault Louis aka le punk du web français
Comment devenir un néo philosophe (ou Philopreneur) ?
Le solopreneur est un philosophe moderne
L'homme qui ne voulait pas rater sa vie
Je suis allé dans les bois parce que je souhaitais vivre en toute conscience, n'affronter que les éléments essentiels de la vie, voir si je pouvais apprendre ce qu'elle avait à m'enseigner et non découvrir, à l'heure de ma mort, que je n'avais pas vécu. — Henry David Thoreau
Henry David Thoreau, philosophe américain du XIXème siècle s’est posé une question universelle et intemporelle : Comment mener sa vie pleinement ?
Il est connu pour son expérience de vie dans les bois dont il tira le livre Walden ou la vie dans les bois. Cet ouvrage est une invitation à repenser notre façon de vivre et de travailler mais aussi à nous reconnecter à la nature — et par la même occasion à notre Nature d’être humain.
Ce qui m’a plu tout de suite quand j’ai découvert ce penseur, c’est sa capacité à “penser sa vie et vivre selon sa pensée”.
En effet, l’expérience Walden est le fruit d’une longue réflexion que Thoreau a eu les années précédentes sur l’évolution du travail et le rôle de celui-ci dans la vie de l’Homme.
En pleine révolution industrielle, il prit peur, lorsqu’il observa ses contemporains vivre pour travailler plutôt que de travailler pour vivre.
L’industrialisation (du travail) amena les journées de 10 heures, le travail du lundi au samedi, la spécialisation et toute autre “progrès technique” qui amena les individus à vivre pour travailler.
Le salarié remplaça l’artisan.
La productivité remplaça le sens.
La mécanisation remplaça la créativité.
Thoreau se demanda avec son projet “Walden” s’il pouvait travailler un jour par semaine pour en vivre six, plutôt que de travailler six jours pour en vivre un.
Au-delà, de cette considération temporelle, la réflexion de Thoreau soulevé (et soulève encore) la question du rôle et du sens du travail quel qu’il soit.
Le futur du travail et la fin du salariat ?
90% des gens vivent dans un monde qui est déjà mort.
Le travail salarié est une relique de l’ère industrielle et il va petit à petit se métamorphoser sous d’autres formes comme : celui du freelancing, du solopreneuriat ou encore des associations indépendantes d’artisans.
Le modèle industriel sur lequel le tertiaire à calquer son modèle produit beaucoup trop de jobs inutiles et peu épanouissants pour les individus.
L’Homme n’est pas fait pour rester 8h par jour assis sur une chaise dans un open space.
La transition prendra du temps comme toutes les précédentes — bien que celle-ci sera accélérée par la technologie qui ne fait qu’accélérer l’Histoire de notre espèce.
Prenons l’exemple de l’Empire Romain.
Plus de 500 ans séparent certaines dates que prennent les Historiens pour marquer sa fin. La vérité c’est que l’Empire était déjà mort bien longtemps avant que les derniers "Romains disparaissèrent.
Internet est la plus grande révolution que le travail a connu depuis la révolution industrielle. Il a fait entrer notre société dans l’âge de l’information pour reprendre l’expression des auteurs de The Sovereign individual.
Dans ce livre (excellent par ailleurs), la thèse des auteurs est que nous arrivons à la fin de l’ère dans laquelle les états/gouvernements centralisés vont avoir les pleins pouvoirs.
Les individus vont profiter d’Internet, de la globalisation et de la décentralisation pour devenir les clients “de villes-entreprises”.
C’est que nous voyons déjà avec des villes comme Dubaï, Bali ou des pays comme l’Estonie qui propose des services à des “clients” que sont les nouveaux individus souverains (millionnaires du web, digital nomad etc).
Internet (et l’IA) sont en train de permettre à une partie de la population de s’offrir une vie “sur mesure” faite de liberté, de sens, de richesse, de relations etc.
Un de mes constats qui me frustre le plus est le suivant :
Moins d’1% de la population française comprend comment exploiter Internet.
Les 99% restants ont beau l’utiliser chaque jour (et croire “savoir l’utiliser), ils en sont en fait les consommateurs, produits, esclaves.
Pour apporter un peu de nuance, je préciserai qu’en realité chaque personne à un spectre entre production de valeur / consommation concernant Internet. Mais le spectre penche fortement côté consommation pour l’essentiel de la population.
Nous assistons donc à l’émergence d’une nouvelle société et économie : celle du web.
Vous avez les 1% qui savent parler le langage du web, qui comprennent les codes, qui génèrent des opportunités.
Et puis, vous avez les analphabètes du web qui ressemblent plus à des touristes qui visitent des attractions qu’à des créateurs (de leur vie).
Si je prends mon cas personnel, j’ai eu la chance de rapidement comprendre qu’Internet pouvait être un espace de création et d’opportunités.
Ces 15 dernières années, Internet m’a permis de :
Créer mon premier blog à 15 ans
Vivre du poker en ligne avant mes 20 ans
Documenter mon expérience de joueur de poker en ligne
Créer le plus gros service de livraison de restaurants français sans connaissances au préalable et moins de 1000€ pour commencer
Rencontrer mes 30 amis les plus proches grâce à la création de contenu
Lancer des podcasts qui m’ont fait connaitre dans différentes industries
Développer une audience de 35K personnes sur Internet et être lu par 100 000+ personnes chaque semaine
Pouvoir vivre à l’étranger depuis 2 ans tout en continuant mon activité de coaching et de créateur de contenu
La liste n’est pas exhaustive mais elle montre comment quelqu’un qui a su exploiter le web peut tirer profit de son époque.
Le lien entre philosophie (de vie) et solopreneuriat
Internet a aussi permis de faire évoluer les types de business et d’entrepreneuriat.
Nous sommes passés de l’artisan individuel à l’usine nécessitant beaucoup de capital financier et humain. Puis l’ère du tertiaire qui a reproduit les codes de l’industrie dans des métiers “cols blancs”Et maintenant l’ère de la tech et du web avec les startups, les freelances et maintenant des modèles comme le solopreneneuriat.
Chaque révolution technologique a permis de réduire le besoin en capital financier et humain ce qui nous permet de progressivement passer du capitaine industriel au solopreneur qui fait des millions tout adaptant son business à son mode de vie.
C’est ce dernier point qui m’intéresse ici. Nous sommes arrivés à un stade où l’entrepreneuriat permet de concilier ambition et mode de vie, business et philosophie.
Comme nous l’avons vu la semaine dernière, le solopreneuriat est un modèle qui permet de construire un business au service de sa vie.
Comme Thoreau, le solopreneur doit penser sa vie (et son business) puis agir et créer en accord avec sa pensée.
Le solopreneur (et le créateur du web) peut se créer un business et un mode de vie sur mesure.
Cette liberté lui offre la possiblité de penser sa journée idéale, ses valeurs, sa mission, son lieu de vie et de travail, le rôle du travail dans sa vie et bien plus.
Le solopreneur moderne est un philosophe qui a :
Un message, une perspective, une vision du monde qu’il développe.
Des idées qui appuient sa vision et sa philosophie de vie.
Un mode de vie en accord avec ses idées.
Des échanges avec une communauté partageant des objectifs, idées, valeurs simlaires.
Une capacité à explorer sa curiosité et se nourrir de centres d’intérêt qui servent sa philosophie de vie et ses objectifs
Un désir de se développer personnellement, physiquement, spirirtuellement, mentalement.
Le solobusiness (et le travail) devient vecteur de sens.
Il est un véhicule qui permet à l’individu de canaliser sa liberté, de la transcender dans quelque chose qui lui donne du sens et qui a une utilité pour la société.
C’est à mon sens le modèle d’entrepreneuriat qui se rapproche le plus de la vie philosophique que pronait les philosophes de l’antiquité : élévation de soi, connaissance de soi, transmission, exemplarité, travail au service de la cité etc.
Le solopreneur est donc un philosophe de l’existence qui s’ignore peut-être mais qui à l’instar de Thoreau veut et doit penser sa vie et vivre sa pensée.
Le solopreneur est un Philopreneur.
Il mène une vie intentionnelle à travers un esprit philosophique et une attitude entrepreneuriale.
Un exemple : Thibault Louis aka le punk du web français
Thibault Louis est la première personne à qui j’ai dit que les solopreneurs sont des néo philosophes.
Il ne voyait pas ce que je voulais dire, pourtant il en est un excellent représentant.
Thibaut Louis est un solopreneur qui a créé en moins de 3 ans une audience de +100 000 personnes très engagées.
Son solobusiness est la conséquence d’une révolte et d’une mission.
Thibault est révolté contre le modèle du salariat et des patrons qui profitent de leur position dominante sur leurs subalternes.
Thibault pense sa vie (et observe la société) et essaye de vivre en accord avec cette pensée.
Sa mission est d’équiper “les punks du web” de manière à s’émanciper de ce schéma en prenant la parole sur Internet et en monétisant leurs compétences (transformer leur savoir métier en services ou produits).
Quand on suit Thibault, on constate que son mode de vie, ses objectifs et ses problèmes évoluent depuis ces débuts.
Il est passé de “je veux sortir de la matrice et faire du cash” à “je veux prendre soin de moi comme Beyoncé” pour aller vers “je vais gagner le game et vous ne me reverrez peux être plus”.
Un chemin de la révolte à la paix intérieure.
Il comprend et exploite son époque puisqu’il utilise les 2 leviers modernes que sont le code et le média.
C’est ce qui lui permet de décorréler son temps de ses revenus mais aussi sa production de sa contribution (il touche de plus en plus de monde en passant 30 minutes à écrire un post Linkedin par exemple).
Cette compréhension des leviers de son temps lui permet de travailler pour vivre plutôt que l’inverse.
Il a repris le contrôle de son agenda, de sa localisation et du choix de ses projets.
Enfin, comme les philosophes, Thibault est un “créateur de concepts”. Il encapsule ses idées fortes dans des expressions marquantes qui restent dans la tête des gens.
L’attitude 5 étoiles est celle qui m’a le plus marqué récemment. C’est une réflexion sur notre rapport à l’argent qui exprime le fait qu’en étant conservateur avec nos finances nous ne saurons générer l’abondance financière.
Thibault est un solopreneur philosophe à sa manière.
Comment devenir un philosophe moderne (ou un Philopreneur) ?
1) Un message fort ou une perspective/vision sur le monde
Chacun d’entre vous a une vision du monde et une expérience de vie.
Soit vous créez votre paradigme ou vous vivez dans celui d’un autre.
Le salariat est l’exemple d’un paradigme qui vous échappe en grande partie. Le solopreneuriat vous permet (et oblige) à créer votre paradigme.
Celui-ci passe par l’élaboration de votre perspective ou manifeste.
2) Un lifestyle idéal (à itérer)
Penser votre vie et cherchez à vivre en accord avec cette pensée.
Vous ne trouverez pas votre mode de vie idéale du premier coup. Vous devez faire des hypothèses puis les tester.
L’avantage du solopreneuriat c’est que ce modèle vous offre la flexibilité de tester de nouveaux “agendas” réguliérement.
3) Des objectifs pour évoluer
Pour avancer, vous avez besoin d’objectifs.
Ces objectifs se traduisent en projets. Les projets générent des problèmes à résoudre. Vous résolvez ces problèmes et vous évoluer. Puis vous aurez un nouvel objectif et le cycle se répète.
C’est ainsi que l’humanité se développe à l’échelle individuelle et collective.
Choisissez vos objectifs en fonction de votre vision et de votre mode de vie idéal.
4) Des idées à développer et partager
Le monde a toujours été façonné par les idées. Rien n’est moins vrai à l’ère d’Internet.
Les penseurs du web et les influenceurs se battent pour notre attention mais surtout pour mettre leurs idées dans notre tête.
Vous appropriez des idées et développez des concepts est le meilleur moyen de diffuser votre vision du monde et influencer votre vie et celles des autres.
La création de concept est un sujet sur lequel je dédierai une édition à part ces prochaines semaines.
Conclusion
Voici quelques points à retenir de cette édition.
Philosopher pour penser votre vie et vivre votre pensée
L’ère de l’information n’est qu’à ses débuts
Internet transforme en profondeur le rôle du travail
Le solopreneuriat est un véhicule pour vivre (et transmettre) sa philosophie de vie
Vous pouvez définir votre manifeste, votre mode de vie idéal, vos objectifs et les idées que vous soubaitez diffuser au monde.
Je m’arrête ici pour aujourd’hui.
J’ai une question pour vous :
Quel rôle et place voulez-vous donner au travail dans votre vie ? Quel véhicule est le plus adapté selon vous ?
Puis :
Répondez directement à ce mail ou envoyez-moi un message privé sur Linkedin avec la réponse à la question.
Si vous souhaitez en discuter en privé, réservez un Better Call JCK.
Pensez aussi à mettre un petit ❤️ pour me signaler que l’édition vous a plu !
Passez une excellente semaine et à lundi prochain !
JCK from Budapest 🇭🇺
Incroyable cette édition encore une fois. Tes mots résonnent tellement. Juste merci.