Hello !
Je vous écris d’Ile de France où je suis pour quelques jours afin de faire connaissance “dans la vraie vie” avec Gianni Bergandi, un ami entrepreneur et coach avec qui j’échange régulièrement depuis un an.
Fan de tennis (et de Federer) tous les deux, nous profitons de l’occasion pour jouer chaque jour et regarder Roland Garros.
Avant cela, j’étais avec Ulysse Lubin, explorateur et écrivain qui documente des challenges géniaux qu’il fait à travers le monde entier. Et la aussi, nous avons joué au tennis.
Du côté de la vie pro, le gros focus des derniers mois paye ses fruits, puisque j’ai dépassé mon objectif de clients en coaching avec 11 entrepreneurs que j’accompagne dorénavant (j’en voulais 8 au départ).
Je suis très heureux d’avoir réussi à atteindre cet objectif qui me permet de progresser encore plus vite et d’expérimenter pleinement la vie de coach avec dorénavant un à deux coachings par jour.
Je suis donc au complet jusqu’à fin juin.
J’ouvrirai un, ou peux être deux, créneaux en juillet/août, période à laquelle certains des accompagnements arriveront à leur terme, vous pouvez me contacter ici pour qu’on en discute dans les semaines à venir si vous souhaitez faire appel à mes services.
Au programme cette semaine :
🧠 Le secret de ma productivité n’est pas celui que vous croyez
📚 Ma lecture du moment
💬 La citation Philopreneur de la semaine
🧠 Dans ma tête en ce moment
Le secret de ma productivité n’est pas celui que vous croyez
Le thème de la productivité m’accompagne depuis des années.
J’ai testé plein de méthodes, lu des dizaines/centaines d’articles et livres sur le sujet et j’en parle régulièrement dans mes propres contenus.
Le constat que j’ai depuis quelques mois - notamment grâce à mes échanges avec vous -, c’est que votre perception de ma productivité et mon organisation sont bien différentes de la réalité.
En lisant mes contenus (ou ceux des gourous de la productivité) on peut ressentir un certain malaise ou une culpabilité de ne pas être aussi productif et organisé que “ces gars-là”.
En exposant des idées et des méthodes, en tant que créateur, on a vite fait de donner l’image de machine plus ou moins bien huilée.
Au mieux on parait des surhommes aux yeux de certains, au pire des robots dépourvus d’humanité.
Alors je vous rassure, je suis bien un humain qui fait de son mieux pour vous écrire une newsletter chaque lundi mais qui surtout à plein de moments où il n’est pas productif au cours de ses journées/semaines. (On arrête ici le passage à la troisième personne !).
Il y a des jours où je n’ai rien envie de faire niveau taf et où mon “deep work” devient un cinéma à 10h30, un tennis à 14h ou une discussion avec un ami pendant 3 heures.
Alors bien sûr, connaître des méthodes et avoir des systèmes pour travailler efficacement est important. Il faut avoir un minimum de bases que je transmets parfois ici et souvent pendant mes coachings mais il y a plus important.
Comment être productif sans être une machine ?
La vie intentionnelle
Il y a plus important que la productivité pour réussir, avancer sur ses projets et être libre.
Cela commence par souhaiter et se donner les moyens de vivre une vie intentionnelle, une vie choisie qui part de nos valeurs, de qui nous sommes et non de ce que la société aimerait que l’on fasse.
Cela présuppose un gros travail sur soi-même afin de bien se connaître et de tester plein de choses sur le chemin pour joindre l’action à ses réflexions - deux dimensions qui s’alimentent mutuellement.
Construire un style de vie qui nous correspond
Une fois que vous vous connaissez mieux, il est temps de poser les briques vous permettant de développer votre style de vie idéal.
Comme le dit mon ami Ulysse Lubin qui était chez moi la semaine dernière, le but de chacun devrait être de développer un business (ou une carrière) qui nous permet de vivre le lifestyle que nous souhaitons expérimenter au quotidien.
Quelle est la vie que je veux vivre au quotidien ? Ma journée ou semaine type ?
Que dois-je faire pour commencer à la vivre demain ? Pour la vivre pleinement dans 3 ans ?
C’est exactement ce que font les deux personnes que je vous ai présenté en introduction de la newsletter
Ulysse est en train de créer un business qui lui permet d’apprendre de nouvelles choses chaque semaine et de se lancer des défis d’apprentissage et de dépassement de soi le tout en voyageant aux 4 coins du monde (Covid ou non).
Gianni était un ingénieur qui ne trouvait pas de sens dans son travail il y a quelques années. Il a pris le “risque” de tout quitter pour vivre une vie qui lui correspond pleinement. Cela est passé par une première phase d’étude, de création de contenus et de formations qui lui ont permis de bien vivre après 3 années intenses et il a décidé maintenant de consacrer ses prochaines années au coaching individuel et à une vie où le jeu est bien plus présent aussi bien dans sa vie pro que perso. C’est d’ailleurs la base de son coaching avec ses clients qu’il explique très bien ici.
Questionner la productivité et travailler sur les bonnes choses
La productivité doit être un moyen et non une fin.
Elle ne doit pas être une compétition avec autrui mais un outil nous permettant d’avancer vers nos objectifs et vers le style de vie qu’on souhaite avoir non pas dans 10 ans mais aujourd’hui.
En créant cette philosophie du Philopreneur, j’ai mis tout de suite en avant cette recherche d’équilibre entre la réflexion et l’action.
La productivité est un outil important de l’arsenal du Philopreneur.
Plutôt que de chercher à travailler beaucoup et toujours plus, elle lui permet de travailler mieux et sur les bonnes choses.
Si vous ne l’avez pas lu, je vous renvoie vers l’édition précédente dans laquelle je vous ai présenté le concept du travail à 10 000€ de l’heure.
C’est le genre de système parfait pour les philopreneurs qui veulent pouvoir travailler moins tout en produisant des résultats incroyables.
C’est que Naval Ravikant appelle leverage (levier en bon français).
En ayant pris le temps de comprendre où vous souhaitiez aller et pourquoi, vous pouvez ensuite beaucoup plus facilement identifier les tâches à fortes valeurs ajoutées qui vont vous permettre de générer des résultats exponentiels.
Dans mon cas personnel, je sais que cette newsletter m’offre un levier incroyable puisqu’en y consacrant 3 heures par semaine, je m’adresse à plus de 6000 personnes intéressées par les concepts et idées que je développe.
Certains d’entre vous deviennent ensuite des lecteurs fidèles, des clients en coaching, des partenaires de tennis, des amis et bien d’autres choses.
Le secret de la productivité
Chercher à être productif sans questionner la raison sous-jacente n’aura pas d’impact majeur sur votre vie.
Vous continuerez à faire la même chose, à alimenter un système, une entreprise ou une vie qui ne vous correspond pas.
La productivité doit être devancée par une intention, c’est elle qui nous permet de créer le business et la vie qui nous correspond, de travailler sur les bonnes choses, de travailler moins mais mieux, d’avoir des phases intenses et de vraies phases de repos.
Je finirai avec un autre exemple personnel. J’ai écrit cette newsletter le dimanche matin sur la terrasse de mon Airbnb.
J’ai balisé toute ma journée du lundi afin de pouvoir aller jouer au tennis avec Gianni la matinée puis passer l’après-midi à échanger et regarder Roland Garros ensemble.
Cette journée est-elle productive ? Sans doute que non.
Est-elle intentionnelle ? Définitivement oui.
Devrais-je parler de productivité intentionnelle ? Peut être.
Voici une liste de questions pour vous :
Qu’est ce qu’une vie intentionnelle pour vous ?
Comment votre rapport à la productivité va évoluer après avoir lu ce texte ?
Pourquoi cherchez-vous à devenir plus productif ?
Quelles sont vos tâches à 10 000€ et vos leviers potentiels ?
Qu’allez vous mettre en place dès demain ?
📚 Mes lectures du moment
The end of jobs - Taylor Pearson
Taylor Pearson est un entrepreneur, blogueur et auteur américain qui développe de manière concrète le concept d’antifragilité de Nassim Taleb.
Dans son livre, il construit un argumentaire démontrant que nous sommes en plein dans une phase de transition entre l’économie de la connaissance et celle de l’entrepreneuriat.
L’économie de la connaissance qui précédait celle de l’industrie et de l’agriculture est en train de devenir une commodité, la mondialisation et internet permettant à n’importe qui aux quatre coins du monde d’avoir la connaissance/compétence et de la proposer à un prix toujours plus bas/compétitif.
Avoir des diplômes et mettre à disposition de la connaissance perd donc en valeur chaque année là où savoir exploiter ce nouveau paradigme en entreprenant devient petit à petit la voix la plus “sure” et logique.
La thèse du livre est donc de nous démontrer que nous rentrons dans une ère qui pourrait durer plusieurs décennies voir siècles au cours desquels investir dans l’entrepreneuriat et être entrepreneur (ou Philopreneur ?) va devenir la nouvelle norme.
💬 La citation Philopreneur de la semaine
Chaque semaine, je vous partage une citation ou un extrait d’une de mes lectures qui est réapparue grâce à l’application Readwise.
Deviens sans cesse celui que tu es, sois le maître et le sculpteur de toi-même.
Passage extrait du livre Il faut vivre dangereusement - Une pensée par jour composé d’aphorismes et autres textes de Nietzsche.
Je vais m’arrêter ici pour cette semaine.
J’attends avec impatience vos retours sur cet essai/réflexion concernant cette idée de productivité dite intentionnelle.
N’hésitez pas à réagir en répondant directement par mail.
À lundi prochain !
JCK