Chaque lundi à 16h30, je vous propose une réflexion et des conseils pratiques pour vous aider à vous extraire de la vie par défaut et mener une vie plus intentionnelle au XXIe siècle.
Ce que j’appelle “une vie Philopreneur”, offrant à celui empruntant son chemin d’aspirer à une vie avec plus de sens, de liberté et de sérénité.
J’en profite pour souhaiter la bienvenue aux nouveaux abonnés. Vous pouvez consulter toutes les anciennes éditions ici.
Bonjour à tous,
Toujours en direct de Budapest.
Je viens de passer 4 jours avec Baptiste Piocelle (créateur de contenu notamment sur Linkedin) qui m’a rejoint pour échanger sur une multitude de sujets autour de la création de contenus, la philosophie, la société, l’entrepreneuriat etc.
Baptiste vient de lancer sa newsletter “Philosophie entrepreneuriale” qui partage certains points communs avec l’idée du Philopreneur. Vous pouvez le suivre avec ce lien.
Cette rencontre fait suite à celle d’un abonné de la newsletter, Hugo Bruyère qui m’a reconnu devant un restaurant sur Budapest il y a quelques semaines et que j’ai rencontré plusieurs fois ensuite.
Enfin, Blas Calvelo, un ami créateur de contenu axé philosophie qui va me rejoindre quelques jours fin octobre.
Pourquoi je vous parle de cela ?
Pour vous inciter à :
Créer du contenu pour rencontrer des gens intéressants, qui vous ressemblent et partagent certaines de vos idées ou centres d‘intérêts
Oser contacter les créateurs, entrepreneurs, penseurs que vous estimez, cela ne coûte rien et peut amener à de belles rencontres
Prendre un billet d’avion et venir me voir à Budapest pour ceux qui aimeraient me rencontrer, vous aurez plus de chances d’y parvenir que lorsque je suis en France où je dois beaucoup plus “protéger” mon agenda.
Ne pas prendre entièrement au sérieux le point 3 (mais quand même sait-on jamais, certains en sont capables !)
Revenons à nos moutons, cette semaine, nous allons nous concentrer sur la deuxième partie (et dernière) du principe #1 du Philopreneur : Suspendre puis examiner sa vie et sa pensée.
La semaine dernière nous avons vu comment le problème du TGV de la vie par défaut, les 5 commandements de la philosophie de l’autruche et les conséquences de ne pas utiliser le principe de la suspension et de l’examen de son existence.
Et au programme du jour :
Une crise personnelle menant au Philopreneur
La crise comme condition fondamentale d’une vie intentionnelle ?
La suspension et l’examen de sa vie comme porte d’entrée de la vie intentionnelle : l’exemple d’Ulysse Lubin
Les 5 bénéfices de la suspension et l’examen de ses actions et pensées
Exemple concret d’utilisation du principe : l’environnement social
Mais juste avant de démarrer cet essai vous pouvez (si ce n’est pas déjà fait) :
Me suivre sur Instagram : J’y partage les coulisses de l’écriture du livre, ma vie de mec qui essaye de courir sous les 45 minutes les 10 km et mon quotidien de “nomade philopreneur”
Me suivre sur Linkedin : j’y publie chaque matin à 9h30 une réflexion sur la société, la philosophie, le philopreneur, l’écriture et bien d’autres sujets.
Venez, venez messieurs, dames.
Et maintenant, c’est parti pour l’essai de la semaine !
De la crise au chemin de la vie intentionnelle
De mes 28 à 30 ans, j’ai vécu dans un entre-deux mondes.
Tiraillé entre deux identités, deux trajectoires possibles.
D’un côté l’envie de poursuivre “logiquement” mon chemin d’entrepreneur lançant des projets de plus en plus ambitieux. Connecté au monde des start-up, des VC, de Paris.
De l’autre, mon désir de mener une vie plus intellectuelle, avec de la lecture, de l’étude, de l’écriture. Une vie où la profondeur et le calme allaient dominer la vitesse et l’intensité.
De cette tension est née l’idée du Philopreneur fin 2020, qui dans sa première version, était un individu visant un équilibre entre la réflexion et l’action, entre un état d’esprit philosophique et entrepreneurial.
Néanmoins, mettre des mots sur un “archétype” me représentant ne fut pas suffisant.
Pour quitter une identité et en créer une nouvelle, il faut traverser une crise.
La crise comme condition fondamentale d’une vie intentionnelle ?
Rappelez-vous ce que nous avons vu avec Walter White, le personnage principal de Breaking Bad, et l’impact que fit l’annonce de son cancer sur son existence.
C’est ce qui lui a permis d'enfin vivre une vie qui lui donnait l’impression d’être enfin vivant après 50 ans.
Quand on écoute les personnes ayant vécu de grands changements dans leurs vies.
Le point commun semble être produit un événement particulier ayant “offert” l’opportunité d’une transformation.
Mais doit-on nécessairement traverser une crise majeure pour s’extraire d’une vie menée par défaut ?
Est-elle le prérequis d’une suspension de son jugement, de ses actions et de ses pensées ?
Commençons par étudier ce que signifie “crise” via son origine étymologique.
Voici deux définitions qui vont nous aider.
Le nom crise est emprunté, par l'intermédiaire du latin crisis, du grec krisis, qui a d'abord le sens d'action ou de faculté de choisir (d'où sont tirés les autres sens d'élection, de décision judiciaire et de dénouement) et celui d'accident d'ordre médical, brusque et inattendu.
Le mot grec krisis avait de nombreux sens. Les quatre principaux étaient : « action de distinguer », « action de choisir », « action de séparer » et « action de décider ». Du quatrième sens découle un sens médical : « phase décisive d’une maladie ».
Choisir, distinguer, séparer, décider.
La crise n’est donc pas seulement une “phase décisive d’une maladie”.
Elle est un carrefour de vie. Elle est ce moment où le corps, le mental et l’âme ont besoin d’un événement poussant à une “décision”.
On peut donc se demander : “La crise est-elle la conséquence d’un événement ou est-elle la cause poussant cet événement à se produire ?
Dans mon cas personnel, plusieurs événements me semblaient être la cause d’une m’ayant poussé à faire un choix en 2021.
Celui de quitter la France, de vivre en nomade, de me mettre à étudier la philosophie.
Mais comme expliquait au-dessus, le sentiment de dualité, de tiraillement était déjà présent auparavant.
Les événements provoquant “la crise” ne furent que des symptômes d’une crise qui existait déjà.
Ce sentiment intérieur, cette tension est quelque chose que tout le monde expérimente un jour ou l’autre.
Certains le cachent, l’enfouissent au plus profond d’eux-mêmes toute leur vie.
D’autres extériorisent cette tension pour en faire soit quelque chose de destructeur ou de créateur.
Ce sentiment, c’est celui de la “vie par défaut”.
Un choix n’a pas été fait. Une décision est en suspens. Une question n’a pas été posée à soi-même.
Nous l’avons tous vécu avec les confinements, pendant la pandémie du covid-19. Cet événement fut ce qui aida de nombreuses personnes à reconsidérer leur travail et leur mode de vie.
Nous en arriverions donc à un schéma qui ressemble à ceci :
Crise (tension interne) → refoulement à durée indéterminée → événement externe → crise dévoilée → décision (ou déni).
Celui qui prend une décision s’ouvre les portes de la vie intentionnelle.
Alors que celui qui ne saisit pas l’opportunité va tout simplement poursuivre son existence dans le TGV de la vie par défaut, jusqu’à (peut-être) la prochaine opportunité d’en sortir.
La suspension et l’examen de sa vie comme porte d’entrée de la vie intentionnelle : l’exemple d’Ulysse Lubin
Ulysse Lubin est un aventurier et explorateur des temps modernes.
Sa quête actuelle : dépasser ses barrières mentales en réalisant 100 challenges à travers le monde.
J’ai la chance de le compter parmi mes amis et d’avoir pu observer son évolution depuis 3 ans.
Mais aussi avoir de longues conversations avec l’intéressé me permettant de mieux comprendre son histoire et ses motivations profondes.
Ulysse aurait d’ailleurs pu être l’archétype de l’homme intentionnel (surtout avec ce nom), mais j’ai finalement opté pour Achille, qui a côtoyé le Ulysse d’Homère.
Ulysse Lubin est un philopreneur, il s’est échappé de l’existence par défaut qu’il a pu avoir et aurait pu continuer à vivre pour partir en quête de lui-même.
Quand je l’ai rencontré en 2019, il venait d’arriver sur Paris après avoir “planté” sa startup. Il travaillait dans une start-up parisienne et il avait rejoint mon club d’investisseurs (autre époque pour lui et moi …).
Quelques mois plus tôt, il avait fait un voyage en Amérique du Sud en solo.
Ce voyage fit germer les prémisses de son désir de “tout quitter”, de ne plus jouer un rôle qui n’était pas le sien et de partir à l’aventure pour faire de sa vie son métier comme il aime le dire.
D’ailleurs, Michel de Montaigne disait sensiblement la même chose au XVIe siècle.
Mon métier, mon art, c’est vivre - Montaigne.
Ulysse appelle cette période : “son entrée en introspection”.
C’est ce qui lui a permis d’utiliser cette '“crise” pour faire un choix, celui de mener une vie intentionnelle.
3 ans plus tard au moment où j’écris ces lignes, Ulysse est devenu un explorateur qui trace son chemin, tel un Mike Horn “nouvelle génération”.
L’introspection continue. Les questionnements ne s’arrêtent pas. Le chemin n’est pas connu d’avance.
La destination finale importe peu mais le cap est fixé, une identité est incarnée : celle de l’explorateur et aventurier.
Cette introspection est un synonyme du premier principe du Philopreneur : suspendre et examiner ses pensées et actions.
→ Pour suivre Ulysse Lubin rdv ici
Les 5 bénéfices de la suspension et l’examen de ses actions et pensées
Nous avons vu ce qui permet d’arrêter le TGV de nos vies par défaut.
La crise, qu’elle soit voulue ou subie, est l’opportunité de suspendre le flux continu de sa vie.
L’occasion de suspendre, d’examiner, d’auditer ses actions et ses pensées.
Nous verrons dans la partie suivante un exemple concret en prenant un domaine pilier de la vie intentionnelle.
Mais avant cela, observons les 5 bénéfices principaux de ce principe du Philopreneur.
1/ Déceler et comprendre ses contradictions
Nous sommes tous des êtres complexes, remplis de contradictions.
Par exemple, nous sommes nombreux à souhaiter contribuer aux enjeux environnementaux tout en ayant des comportements jugés parfois néfastes pour notre planète.
Néanmoins une vie de sens, de liberté et de sérénité nécessite un alignement entre nos pensées et nos actions.
Un trop grand écart peut générer une remise en cause existentielle.
C’est ce qui m’est arrivé en 2019, lorsque, pensant que je souhaitais poursuivre ma voie dans l’entrepreneuriat et l’univers des startups.
Je disais “fièrement” dans des podcasts ou interviews qu’un de mes objectifs était de pouvoir acheter un jour une franchise NBA. Ce qui sous-entendait que je devais devenir milliardaire.
Or, l’argent n’a jamais été mon moteur principal.
Cet objectif était un prétexte afin de me pousser à m’impliquer dans des activités permettant de générer énormément de richesses.
N’étant pas aligné entre mon discours extérieur disant vouloir être riche pour acheter une équipe valant des milliards et mon discours intérieur qui n’était pas intéressé par ces quêtes financières.
Je n’étais ni épanoui, ni aligné dans les activités que je faisais à cette époque.
Il y aura fallu de multiples symptômes dans ma vie professionnelle et personnelle pour m’extraire de cette situation.
2/ S’établir sur la deuxième montagne de notre vie
Selon l’auteur David Brooks, auteur du livre La Deuxième Montagne, il existe deux types de montagnes, métaphores représentant nos quêtes dans la vie.
La première montagne est celle des quêtes externes et matérielles. C’est celle que nous essayons de gravir, que nous voulons atteindre le sommet.
Nous arpentons et cherchons à atteindre le sommet de celle-ci pour obtenir une sérénité ou un bonheur que nous pensons dénichés après l’acquisition de certains attributs valorisés tels que : le statut, le pouvoir, le succès, la richesse, les possessions matérielles.
Certains d’entre nous atteignent le sommet de cette montagne et se rendent vite compte que cet accomplissement n’apporte pas les bienfaits escomptés.
S’offrent alors à nos alpinistes existentiels plusieurs solutions :
Se morfondre, se perdre et s’isoler au sommet de sa première montagne
Chercher une nouvelle montagne plus grande ou difficile à gravir
Découvrir qu’il existe un autre type de montagne bien différent
Cette autre montagne, “la deuxième” selon David Brooks n’est pas celle d’un alpiniste ambitieux souhaitant ajouter un nouveau sommet à sa collection.
Non, cette montagne c’est celle des quêtes internes et des relations avec autrui.
Celle-ci peut être une vocation (et non une carrière), une communauté, une religion, une philosophie ou encore une famille.
Notre objectif ici est de planter notre tente. De s’ancrer quelque part et de se relier aux autres.
De développer de la profondeur dans sa vie intérieure mais aussi dans ses relations.
De vivre avec et pour les autres.
La suspension et l’examen de sa vie nous offrent la possibilité de questionner notre approche de l’alpinisme existentiel.
Et peut-être de passer d’une montagne très centrée sur l’individualisme et les quêtes apparentes à une montagne centrée sur les relations et les quêtes internes.
3/ Observer ses pensées et comportements par défaut puis les modifier
Pendant longtemps nous avons cru que l’être humain avait 60 000 pensées par jour en moyenne. Des études plus récentes ont réduit ce nombre à 6 200.
6 200 pensées cela reste conséquent. Il est impossible pour notre cerveau de les analyser et les traiter de manière approfondie et exhaustive.
Pourtant, nos pensées sont ce qui impact directement nos émotions, notre santé mentale, notre moral.
Et cela, les philosophes stoïciens l’avaient bien compris en invitant leurs disciples à pratiquer l’examen de soi via la pratique du journal privé.
Ce qu’on appelle le journaling à notre époque est une pratique millénaire.
Celui-ci permet de mettre en lumière les tendances de nos pensées et les comportements qui reviennent régulièrement.
Mais aussi les émotions que nous avons au cours d’une journée. Ainsi que notre façon de réagir aux événements ou aux comportements d’autrui.
En somme, le journal et l’écriture sont l’allié du ralentissement du tourbillon que peuvent être nos vies.
Suspendre et examiner sa pensée et ses actions passent par l’écrit bien souvent.
4/ Remettre en perspective son existence
Pierre Hadot dans son livre, Qu’est-ce que la philosophie antique ?, présente ce qu’il appelle les “exercices spirituels”.
Ce sont des exercices que pratiquaient les disciples de certaines écoles de philosophie antique. Ils concernent l’esprit mais aussi le corps.
Un de ces exercices est “la vue d’en haut” dont l’intérêt est de nous faire quitter la vue étroite et limitée de nos existences individuelles et mortelles.
De prendre de la hauteur en s’imaginant en haut d’une montagne ou dans l’espace.
Puis de se rendre compte du ridicule de nos problèmes qui paraissent le centre du monde quand nous avons les pieds sur terre mais négligeables quand on les voit vu du ciel.
Nous construisons des châteaux de sable aurait dit Marc Aurèle.
Ce que nous faisons est marginal dans l’espace mais aussi dans le temps.
Dans un autre registre, une autre manière de remettre en perspective son existence est l’idée d’éternel retour du philosophe allemand Nietzsche.
Si ma vie était un film qui devait se rejouer éternellement, tel Un jour sans fin avec l’acteur Bill Murray, serais-je prêt à revivre éternellement les mêmes scènes ?
Comment pourrais-je vivre ma vie de manière à accepter de la revivre une deuxième, troisième, quatrième fois ?
La suspension et l’examen de ses pensées et actions nous offre la possibilité de mettre de la distance avec notre quotidien et même avec notre “soi” afin de l’observer sous toutes coutures, tel un tableau que l’on observera au musée.
Encore faut-il prendre le temps d’aller au musée puis de s’arrêter devant le tableau.
5/ Développer son caractère et mobiliser son courage
Ce principe du Philopreneur est une invitation.
Nous l’avons vu, il est le fruit d’une crise. Celle-ci peut être vue comme une malédiction ou une opportunité.
Vous recevez une lettre, vous l’ouvrez et vous lisez “Es-tu prêt à enfin vivre ? À quitter la médiocrité du troupeau vivant selon les autres ?”
Vous avez le choix, soit de refuser l’invitation de descendre du TGV de la vie par défaut, de continuer de foncer tout droit dans une vie toute tracée.
Ou vous pouvez vous rendre “la soirée” comme Tom Cruise dans Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick.
Vous acceptez l’invitation, vous descendez du train et vous trouver une porte que vous n’aviez jamais vue.
C’est la porte donnant accès à la vie intentionnelle.
Mais celle-ci nécessite du caractère et du courage.
Elle demande du caractère car il faut notamment être en mesure de quitter certaines attaches de son passé, de faire du tri dans ses relations, de questionner certaines de nos valeurs.
Et du courage puisque rare sont ceux capables de franchir la porte, de ne pas succomber aux supplications du troupeau nous demandant de rester avec eux, de sentir la pince du crabe nous ramener au fond du panier.
De plus, une fois que nous parvenons à ne pas succomber aux chants des sirènes, il faut encore être en mesure de traverser un pont instable.
En effet, la vie intentionnelle invite à réévaluer ses valeurs, à changer son regard sur sa vie, sur ses pensées mais aussi sur le monde.
On se retrouve comme Frodon qui quitte La Comté sans retour en arrière possible avant fort longtemps.
Rappelez-vous que le chemin de la vie intentionnelle est un spectre qui nous pousse à mener une existence la plus intentionnelle possible dans les domaines qui comptent le plus pour nous.
Tout commence par le caractère et le courage que va exiger de nous ce premier principe.
Exemple concret d’utilisation du principe : l’environnement social
Nous voyons ou entendons depuis des années la fameuse citation de Jim Rohn :
Vous êtes la moyenne des 5 personnes avec qui vous passez le plus de temps.
Pourtant, peu d’entre nous prenons le temps d’auditer puis de choisir intentionnellement ces 5 à 10 personnes avec qui nous passons l’essentiel de nos semaines.
Ce groupe de personnes est ce qui va le plus influencer :
votre santé mentale et physique
le contenu de vos idées, vos pensées
votre capacité à atteindre ou non des objectifs
votre niveau d’ambition (et la direction de celle-ci)
votre mode de vie
Ce groupe est ce que je chéris le plus et ce à quoi je prête le plus d’attention depuis mon adolescence où j’ai compris qu’il permettait d’atteindre beaucoup plus vite mes objectifs et de vivre avec ceux partageants mes valeurs, idéaux et centres d’intérêt.
J’ai régulièrement changé de groupe (ou fais évoluer celui-ci) selon l’évolution de mes objectifs et de ma pensée (qui doit toujours rester en mouvement).
Nous pouvons également prendre l’exemple des “scenius” qui un collectif de personnes travaillant sur des projets similaires et qui s’associent intellectuellement et géographiquement.
Henry David Thoreau avait sa scenius à Concord, Benjamin Franklin à Philadelphie, Frank Kafka à Prague ou encore Stefan Zweig à Vienne.
Voici maintenant un plan d’action qui va vous permettre de repenser votre environnement.
Réflexions :
Quelles sont les 5 à 10 personnes avec qui je passe le plus de temps actuellement ?
Ces personnes ont-elles un impact positif ou négatif sur ma vie ? Dans quel domaine ?
Quelles sont celles avec qui je devrais passer plus de temps ? Celles avec qui je devrais prendre un peu de distance ? Celles que je dois faire sortir de ce groupe ?
Qui ai-je envie de devenir dans les 12 à 36 prochains mois ?
Quel mode de vie ai-je envie de vivre ou d’explorer ?
Quelles compétences aimerai-je développer ?
Combien de groupes aimerai-je intégrer ? Ai-je envie de les faire interagir entre eux ? Comment ?
Actions :
Après avoir répondu aux questions ci-dessus : qui ai-je besoin/envie de rencontrer ?
Faire une liste des personnes qui pourraient faire partie de votre groupe des 5 (ou des 10)
Ce plan d’action vous “oblige” à suspendre puis examiner votre environnement social.
C’est une bonne manière d’utiliser le principe afin d’être plus intentionnel avec votre ou vos cercles sociaux.
“Conclusion”
Nous allons nous arrêter ici pour ce premier principe.
Comme nous l’avons vu dans les deux éditions, c’est un principe cardinal puisqu’il est celui nous permettant d’entrée dans la vie intentionnelle.
C’est le frein à main dont nous avons tous besoin un jour à l’autre.
C’est la balise qui nous guide et nous oriente pendant une crise.
C’est la bouée de sauvetage lorsque notre vie semble sombrer dans le nihilisme, la médiocrité ou l’ennui.
C’est ce qui va vous permettre de vous extraire et vous éloignez de la condition de “Stéphane” et d’emprunter un chemin tendant vers une existence intentionnelle, plus proche de celle d’Achille.
La semaine prochaine, nous allons poursuivre notre quête de vie intentionnelle avec un autre principe : Agir sur ce qui dépend de soi et accepter ce qui n’en dépend pas.
J’en profiterai pour tester une autre structure pour présenter le principe.
Car pour rappel, c’est ainsi que j’écris le brouillon de mon livre actuel.
Donnez-moi votre avis sur l’édition ou venez me poser vos questions sur Linkedin ou par mail (en répondant à celui-ci).
Passez une bonne semaine et à lundi prochain !
JCK from Budapest 🇭🇺
PS. : Si l’édition vous a plu, vous pouvez cliquer sur le petit ❤️ juste en dessous du titre de cet e-mail. C’est une autre façon d’encourager mon travail !
👌🏼
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