Bonjour à tous, c’est JCK !
La semaine dernière, vous avez pu lire ma vision de ce que j’appelle “L’Homme de la Renaissance Digitale”.
C’est un sujet sur lequel je reviendrai cette année.
Aujourd’hui, dans la continuité du Philopreneur et de l’Homme de la Renaissance digitale, je vais vous présenter ma vision / définition du solopreneuriat (ou solobusiness).
Il se trouve que c’est le modèle de business (et mode de vie) dans lequel je m’engage cette année et pour les 3 à 5 prochaines.
J’y vois beaucoup de liens avec ma vision de la vie intentionnelle et de l’évolution de la société.
Je m’avance un peu, mais ma vision du solobusiness est certainement le versant entrepreneurial / pratique de la philosophie de vie intentionnelle que j’ai développée ici en 2022.
Vous allez comprendre pourquoi et comment dans cette édition ainsi que dans d’autres que je publierai ces prochaines semaines/mois.
C’est parti mes amis philopreneurs !
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Au programme du jour
De la startup nation au solopreneuriat : Mon histoire
Le solopreneuriat : un modèle alternatif entre le lifestyle business, le freelancing et la startup nation
Définition du solopreneuriat / solobusiness
Une distinction entre deux types de solobusiness
Ma définition et vision du modèle
De la startup nation au solopreneuriat : Mon histoire
Automne 2013, j’ai 22 ans et je m’ennuie dans un stage chez une agence immobilière.
Jusqu’à un matin où je découvre par hasard le blog d’Olivier Roland “Des livres pour changer de vie”.
Cette matinée qui aurait dû être comme les autres va changer ma vie.
J’y découvre les livres de non-fiction comme La semaine de 4 heures, Le personal MBA, Influence et Manipulation.
Et surtout, je comprends (vraiment) pour la première fois de ma vie qu’il est possible d’être entrepreneur sans attendre d’avoir 50 ans et 20 ans d’expériences dans un domaine.
Olivier Roland vend(ait) un monde dans lequel il était possible de vivre de son blog sans travailler énormément et en voyageant toute l’année.
Durant les mois qui suivirent, mes recherches sur le web me firent découvrir l’univers des startups.
À cette époque, cet univers m’avait plus attiré que celui de ce qu’on appelle “l’infopreneuriat” (à savoir les entrepreneurs vendant des produits d’informations / formations en ligne).
J’ai rejoint un premier projet de start-up durant l’été 2014 sur lequel j’ai travaillé pendant 6 mois. (Article sur l’expérience).
Puis j’ai cofondé Fetch en janvier 2015, startup dont j’ai été le CEO pendant 4 ans.
Lorsque j’ai travaillé sur mon premier projet, je le faisais naïvement sans trop savoir ce que je faisais, ni pourquoi je le faisais.
Puis j’ai découvert les vidéos de The Family et d’Oussama Amar durant cette période.
Le jeu des startups semblait coché ce dont j’avais besoin à cette période :
Une envie d’apprendre très vite
Un désir de prouver certaines choses à moi-même et aux autres
Une envie d’explorer mes capacités et mes limites
Un désir de liberté, de statut et sans doute de pouvoir
Un outil pour réaliser “de grandes choses”
Happé par “l’idéologie startup”, j’ai complètement oublié le “lifestyle business” d’Olivier Roland et me suis plongé corps et âme, pendant 4 ans, dans le paradigme de la startup nation.
Avec le recul, je me rends compte à quel point — lorsque nous sommes jeunes et que nous nous connaissons mal — nous sommes influencés par l’esprit du temps.
Et dans les années 2010, l’esprit du temps dans le monde de l’entrepreneuriat te pousser à monter une startup.
Les mantras étaient : “go big or go home” ou “scale to the moon”.
Ce n’est ni mal, ni bien. C’est juste le jeu le plus séduisant à une époque donnée.
Tout comme j’aurais pu être explorateur comme Magelan au XVIe siècle, artisan au XVIIe, capitaine d’industrie au XIXeme ou fondateur d’une agence de publicité au milieu du XXeme.
En passant, on peut constater que ces types d’entrepreneuriat sont éminemment moins accessibles que les jeux entrepreneuriaux de notre époque (un sujet que je développerai dans une future édition).
Et en tant que jeune homme et entrepreneur du milieu des années 2010, ce fut le jeu que j’ai choisi.
9 ans plus tard, j’ai décidé de changer de jeu, passant de celui des start-up à celui du solopreneuriat.
Le solopreneuriat : un modèle alternatif entre le lifestyle business, le freelancing et la startup nation
J’ai récemment changé ma “tagline” Linkedin en mettant en avant ceci.
“En train de construire un solobusiness à 1M€/an”
Cette phrase ambitieuse (et qui peut paraître provocante pour certains) encapsule l’évolution récente de l’entrepreneuriat.
Plus la technologie évolue et l’accès à la connaissance se démocratise, plus l’individu prend du pouvoir et le coût de la création diminue.
La startup était une avancée phénoménale en termes d’accessibilités par rapport aux entreprises du tertiaire des années cinquante.
Ces dernières étaient bien plus accessibles que l’ouverture d’une usine au XIX.
Aujourd’hui, l’économie digitale permet à tout individu pour un coût proche de 0 et sans demander la permission à quiconque de créer un (mini) empire.
Ces 5-10 dernières années, les outils de no-code et les plateformes sociales donnent le pouvoir aux individus.
Lorsque j’ai lancé ma startup en 2015, les autres possibilités de business en ligne étaient :
Le lifestyle business qui permet de dégager quelques milliers d’euros par mois en vivant d’un blog, de formations et/ou de revenus “passifs”.
Le freelancing / consulting qui permet de monétiser sa compétence et son temps contre de l’argent.
L’e-commerce qui permet de passer du physique au digital pour vendre des produits le tout sans gérer de stock.
Ces modèles manquaient d’éléments qui restent ou sont devenus importants pour moi avec le temps :
La liberté : La start-up n’est pas un modèle qui offre la liberté à son fondateur, mais plutôt le statut social et le pouvoir.
La connaissance de soi et le développement personnel : La startup mais aussi le freelancing et le lifestyle business sont des formes d’entrepreneuriats qui ne font pas de la connaissance de soi et du développement personnel une priorité. Ces modèles vont préférer la connaissance business, la productivité, la résolution d’un problème que semble avoir “le marché”, la spécialisation.
L’ambition : Le freelancing et le lifestyle business sont des business “capés” en termes d’ambitions financières mais aussi en nombre de personnes que l’on va toucher avec son business
Ce sont des valeurs piliers que je recherche dans mon identité d’entrepreneur et dans les jeux entrepreneuriaux dans lesquels je souhaite m’impliquer.
Et, il se trouve que le solobusiness (selon ma définition) le permet.
De plus, nous sommes de plus en plus nombreux à perdre confiance dans les organisations : gouvernements, institutions financières, médias traditionnels etc.
Nous préférons suivre des créateurs, des influenceurs, des individus proposant une perspective à leur audience.
Je suis persuadé que nous ne sommes qu’au début de “l’ère de l’influence” et de celle de la perspective des individus prenant le pas sur les institutions.
Partant de cette hypothèse, les créateurs, influenceurs, solopreneurs vont devenir des personnes très puissantes et vont pouvoir générer des résultats colossaux en termes de visibilité, de revenus et d’impact.
Quand je me fixe l’objectif de faire 1M€/an (d’ici 3-4 ans), c’est pour me pousser à “jouer le jeu du solobusiness”, de créer un média et des idées fortes et d’avoir les moyens d’avoir un impact de plus en plus grand avec mes activités.
Le tout en partant de mon évolution/développement personnel comme vous allez le voir maintenant avec ma vision de ce modèle.
Définition du solopreneuriat / solobusiness
Avant de vous proposer ma définition et vision du solopreneuriat, partons d’une définition plus générique.
Le solopreneur est un entrepreneur qui a un business solo dont :
Les sources de revenus sont diversifiées.
Les revenus sont décorrélés du temps passé à travailler.
Et/ou les leviers digitaux du code et du média sont exploités comme des leviers.
La marque personnelle, la construction d’une audience et de canaux de distribution permettent de vendre en direct et à l’échelle tous types de produits / services à son nom.
On pourrait apparenter le solopreneur à l’infopreneur, mais il y a selon moi une différence importante entre les deux :
L’infopreneur va baser son business sur une stratégie orientée “tunnel de ventes” et publicités payantes.
Le solopreneur va baser son business sur son média personnel, sa capacité à générer du trafic organique et à proposer une vision / perspective à son audience.
Tout infopreneur ou solopreneur utilise aussi les atouts/leviers de l’autre profil mais j’observe une prédominance à chaque fois.
Une distinction entre deux types de solobusiness
Enfin il y a une autre distinction à faire au sein même du solopreneuriat :
Le solopreneur basant son business sur une compétence précise
Le solopreneur basant son business sur son développement personnel
Le premier va être capable d’exploiter les leviers digitaux, diversifier ses sources de revenus, créer un média etc.
Un bon exemple aux US est Justin Welsh qui a construit tout un business autour du solopreneuriat.
Il propose d’ailleurs à son audience de se nicher, d’écrire du contenu majoritairement sur le sujet de sa niche et de se focus sur celle-ci pendant des mois/années.
Pour ma part, je vois plus le solopreneuriat (ou solobusiness) comme une extension de moi-même.
Dans ce modèle :
Vous partez de vos objectifs dans la vie ou de vos problèmes.
Vous travaillez de manière à résoudre ces problèmes ou à atteindre ces objectifs.
Vous pouvez le documenter à travers du contenu qui attire les gens ayant les mêmes problèmes ou objectifs.
Vous vendez des solutions / systèmes pour aider cette audience à résoudre de manières concrètes ses problèmes.
Ceci, c’est pour la partie “business” du solopreneur.
Mais ce modèle du solobusiness basé sur votre développement personnel va plus loin.
Elle vous permet (et oblige) d’évoluer en tant qu’humain.
D’apprendre à vous connaître sur le chemin.
De développer une philosophie (de vie).
De proposer une vision / perspective sur le monde à votre audience.
D’avoir des missions / quêtes personnelles allant petit à petit du superficiel et l’égocentrisme (se limitant à soi) à quelque chose de plus profond et de mondocentrique (prenant en compte une dimension globale de ses actions/comportements/projets).
“Conclusion”
Dans ce modèle votre développement personnel se confond avec le développement de votre business.
C’est ce qui le rend si excitant à mes yeux.
C’est ce qui en fait le business le plus adapté à la vie intentionnelle.
Aujourd’hui, je viens de vous présenter une introduction “personnelle” au solopreneuriat.
Je vais continuer à explorer ce thème et vous montrer ses liens directs entre la vie intentionnelle.
Mon but est de vous proposer à terme un modèle où vous serez en mesure d’être :
Créateur (de contenu)
“Builder” (de projets, cf : Road to Achille)
Entrepreneur (de votre vie)
Un solomedia en partant de vos objectifs/problèmes/centres d’intérêt
Un “visionnaire” en partageant votre vision, votre combat et vos grandes idées.
Si l’archétype du Philopreneur était dans la réflexion avec l’aspect philosophique de la vie intentionnelle.
Il est aussi dans l’action avec ce que notre époque nous permet avec des types d’entrepreneuriats comme le solobusiness mais aussi la création (de contenu), le lifestyle design et le développement personnel.
Notre époque est excitante pour ceux qui souhaitent et oseront mener une vie intentionnelle.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.
Je suis curieux d’avoir vos retours comme après chaque édition.
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Passez une excellente semaine et à lundi prochain,
JCK from Budapest 🇭🇺