Dans la tête de JCK - Numéro #105
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Hello !
J’espère que vous avez passé un bon week-end.
Pour ma part, ce fut un week-end riche en expériences.
Il s’est conclu hier soir par ma première sortie à un spectacle de stand-up au Golden Comedy Club suivi du (re)visionnage d’un des films qui a eu le plus d’impact dans ma vie dont je vous parlerai prochainement dans “Les bons plans de JCK”.
Mon coup de gueule de la semaine dernière à susciter pas mal de réactions. Merci pour vos messages, mails et MP Instagram. Ces retours me motivent à réitérer l’expérience à l’avenir quand un sujet me tiendra à cœur - même si celui-ci sort un peu de ma ligne éditoriale.
Quelques nouvelles me concernant :
Le retour des “bons plans de JCK” chaque vendredi : Cette semaine, je repasse à deux newsletters par semaine comme annoncé la semaine dernière. Vous recevrez maintenant un mail le vendredi à 16h30 avec mes 5 bons plans / ressources de la semaine en plus de l’habituel mail du lundi. Je me laisse jusqu’à fin novembre ou fin décembre pour analyser si ce changement est pertinent pour vous et moi.
Invitation dans le podcast AntiSnooze : Anahyse France m’a invité dans son podcast pour parler de mes habitudes et de leurs évolutions ces dernières années en fonction de la nature de mes activités et de ce que j’apprends sur moi chaque année. Un angle intéressant, je pense avoir partagé pas mal de choses que je n’ai jamais évoquées dans d’autres interviews/podcasts. Écouter l’épisode.
Expérimentation sur Telegram : Je suis en train de préparer quelque chose pour ceux d’entre vous qui aimeraient aller plus loin que cette newsletter. Depuis mardi dernier, je partage des idées, contenus et pensées à une vingtaine de personnes sur un groupe Telegram qui peuvent réagir ensuite par commentaires. Je dois cette idée à Guy Perdrix, auteur de la newsletter Cocktail Coliving. Je continue l’expérimentation pendant encore quelques semaines avant de vous proposer de rejoindre le groupe. Si l’idée vous plaît, n’hésitez pas à réagir en réponse à ce mail. Je peux ajouter encore quelques personnes.
Cette semaine, je vous partage :
Le coaching des abonnés : Comment trouver son mentor ?
Ce que je lis en ce moment
Le mentor de la semaine
Pour lire ou relire l’édition précédente : deuxième chance.
Si vous aimez cette newsletter et que souhaitez la faire découvrir à vos proches ou à vos amis, le lien ci-dessous sera votre allié.
💡Le coaching des abonnés
Aujourd’hui, je réponds à une question de Céline Bertrix actuellement en stage chez Hiresweet après un stage dans le VC chez CapHorn.
Comment trouver un mentor ? Et lui demander de l'être ?
C’est une question qui revient souvent. L’art de trouver et surtout de convaincre une personne de devenir son mentor.
La question est simple à poser, la réponse pas nécessairement évidente.
Il faut déjà définir ce qu’est un mentor ? Pour moi, c’est une personne plus expérimentée que nous dans un domaine qui va nous guider, qui nous aide à franchir des paliers dans une discipline.
Certaines personnes vont rechercher un mentor “généraliste”, d’autres vont chercher une multitude de mentors selon les challenges auxquels ils font face et les domaines dans lesquels ils veulent passer un cap.
Me concernant, je n’ai jamais eu de mentor “généraliste” et j’ai eu autant - voir plus - de mentors que je n’ai jamais rencontrés que de mentors (Naval Ravikant, Mark Manson, Sénèque…) que de mentors que je connais en personne.
Mes mentors peuvent être des auteurs, des blogueurs, des entrepreneurs, des philosophes, des moines, des amis, des membres de ma famille.
Pendant longtemps - dont ici - j’ai évoqué mon modèle de réseau en 3 dimensions qui prône le fait de toujours avoir des mentors, des pairs et des élèves.
J’y crois toujours mais j’ai récemment ajouté une nuance à ce concept.
Je ne cherche plus à rencontrer des “mentors” ou des “élèves”. J’essaye de m’entourer uniquement de pairs. Cependant, ces pairs sont mes mentors dans certains domaines de la vie ou du business et inversement, je suis leur mentor sur certains sujets.
Je peux être l’élève d’un jeune de 20 ans comme le mentor d’un homme qui a le double de mon âge. Puis les rôles peuvent s’inverser en pleine conversation ou selon les circonstances.
Pourquoi je vous parle de cette nuance ?
Parce que selon moi, elle permet de désacraliser et faciliter votre capacité à aller vers l’autre et donc de trouver ces fameux mentors qui peuvent changer le cours de votre vie.
Quand on démarre dans la vie ou dans le business, on peut légitimement être impressionné par certaines personnes et ne pas oser les solliciter.
Une des choses que j’ai pu apprendre à travers mes expériences est qu’il est beaucoup plus simple de rencontrer ces personnes quand on a confiance en notre capacité à pouvoir également leur apporter de la valeur.
Souvent il suffit d’oser faire le premier pas (envoyer un mail, interagir avec eux dans un événement, créer un contenu les concernant puis leur envoyer, leur apporter de la valeur avant de les connaître).
Ne pensez donc pas seulement à ce que ce mentor rêvé peut vous apporter mais ce que vous pourriez vous aussi lui procurer, par exemple : le plaisir d’enseigner, une nouvelle manière de voir le monde, une compétence comme le copywriting, un accès à un univers qu’il ne connaît pas.
“Chaque personne que je rencontre est mon supérieur, d'une façon ou d'une autre, car elle a quelque chose à m'apprendre.” Ralph Waldo Emerson
Il a tout dit en une phrase ce bon Emerson.
D’ailleurs, cette citation doit faire réfléchir également les personnes plus avancées dans leur carrière/vie. Il faut rester humble et accueillir avec bénédiction ce que l’autre peut vous apporter.
Pour répondre à Céline et à toutes les personnes qui se posent la question.
Non, je n’ai pas de formule secrète pour vous aider à rencontrer vos futurs mentors.
Par contre, j’ai essayé au mieux de vous partager l’état d’esprit qui va vous permettre d’y parvenir :
Envisagez les relations humaines comme étant de pair à pair
Prenez conscience que vous aurez toujours quelque chose à apporter à ces personnes (et inversement)
Osez faire le premier pas
Ne soyez pas déçu ou frustré d’essuyer des échecs dans cette quête, cette personne sera peut-être votre pair dans 5,10, 20 ans si ce n’est pas possible aujourd’hui.
Recommencez, cultivez ces belles relations, faites des connexions, rejoignez des groupes / communauté comme Longue Vue ou le Cercle des Créateurs, vivez des expériences.
Pour pouvoir, comme Céline, me poser des questions, il suffit de se rendre ici et de me les envoyer.
Si vous êtes entrepreneur ou dirigeant d’entreprise et que vous souhaitez en savoir plus sur mon offre d’accompagnement/coaching, vous pouvez me contacter ici.
📚 Ce que je lis en ce moment
Il y a quelques semaines, je vous ai partagé la chaîne Youtube de Victor Ferry sur la rhétorique.
Il vient de sortir son livre que j’attendais avec impatience.
J’avais pas mal d’attentes et la bonne nouvelle c’est que je ne suis nullement déçu. Le livre répond parfaitement à ce que j’espérais y trouver.
Un manuel qui nous guide pas à pas de l’élaboration de notre thèse personnelle, de notre manifeste à notre capacité à diffuser nos messages avec éloquence afin de devenir un grand orateur, un fin rhétoricien qui sait utiliser les mots pour faire danser avec brio le fond et la forme.
J’ai employé le mot “manuel” car c’est ainsi qu’il faut appréhender cet ouvrage.
Je suis en train de finir ma première lecture mais ce n’est que le début de ma relation avec ce livre. Je vais devoir me replonger dedans, faire les exercices proposés. Essayer, échouer, recommencer.
Je prends de plus en plus conscience de l’importance de la forme - que j’avais tendance à rejeter il y a quelques années.
Ce livre sera un des guides qui va m’aider à mieux penser, articuler et diffuser les messages que j’ai envie d’incarner dans le futur.
La rhétorique n’est pas un concept abstrait ou superflu. C’est ce qui nous permettra de sortir du lot dans cet océan de contenu et d’aspirateur à attention qu’est devenue notre société.
Si vous reconnaissez dans mon témoignage, achetez ce livre sans hésiter.
Ma note : 8/10
The almanach of Naval Ravikant d’Eric Jorgenson (240 pages)
C’est simple, ce livre est celui qui a le plus d’influence sur moi cette année.
J’en ai déjà parlé il y a quelques semaines mais je profite d’une deuxième lecture pour le remettre en avant.
Je suis Naval Ravikant depuis des années, j’ai même partagé à des amis il y a plus d’un an que je rêve d’être considéré comme son équivalent en France dans le futur. Sacré objectif !
J’écoutais ses podcasts, je lisais ces articles mais je restais en surface.
Depuis la lecture de ce livre, je parviens réellement à m’imprégner de sa philosophie.
Je réécoute ses interviews dans différents podcasts et je sens vraiment que certains de ses concepts importants s’ancrent en moi.
Je suis d’ailleurs en train de comprendre et développer ma “thèse personnelle”, ma “philosophie” de vie. Je vous en reparlerai prochainement.
Elle est forcément inspirée de mes influences dont celle de Naval mais j’aime l’idée de piocher et de m’approprier leurs idées en les croisant avec les miennes.
Ma note : 10/10
Ce qu’il est intéressant de constater, c’est la complémentarité de mes deux lectures de la semaine entre l’almanach de Naval Ravikant qui m’aide à développer le fond de thèse personnelle et le livre de Victor Ferry qui m’aide sur sa forme.
🧘Le mentor de la semaine
Cette semaine, j’ai choisi une réflexion à laquelle nous invite à réfléchir l’économiste et auteur américain Tyler Cowen connu notamment pour son blog Marginal Revolution et son podcast Conversations with Tyler.
Whats is it you do to train that is comparable to a pianist practising scales ? If you don’t know the answer to that one, maybe you’re doing something wrong or not doing enough. Or maybe you are (optimally ?) not very ambitious ? - Tyler Cowen
Le genre de réflexion qui nous oblige à affronter la réalité. Comme l’Amor Fati de Nietzsche partagé la semaine dernière.
Quelles “gammes” pratiquons-nous quotidiennement ? Dans quelle discipline avons-nous de grandes ambitions ? Est-ce que nous nous donnons vraiment les moyens pour réaliser ces ambitions ? Avons-nous envie ou besoin d’avoir ce niveau d’ambition ?
Ce que j’aime avec ce questionnement c’est qu’il est un rappel du caractère obligatoire du travail, de la répétition, du dévouement requit à un art ou une discipline pour espérer atteindre l’excellence.
C’est ça le véritable génie.
On s’en rend compte en lisant des biographies, en étudiant des grands sportifs ou en regardant des documentaires sur nos artistes favoris.
Je trouve que c’est très important d’en avoir conscience afin de choisir en connaissance de cause si l’on est prêt ou non à prendre ce chemin, à vivre ce quotidien pour réaliser nos ambitions.
Si ce n’est pas le cas, nous ne devons pas nous frustrer de ne pas les réaliser.
Un de mes sportifs préférés, feu Kobe Bryant, se levait à 4h du matin pour effectuer le premier de ses 3 entraînements journaliers.
Il est une exception même au sein de la ligue d’élite qu’est la NBA. Par contre il est la norme dans le cercle fermé des plus grands sportifs de l’Histoire.
La question que j’ai envie de vous poser serait donc : Que suis-je prêt à vivre pour accomplir mes ambitions ?
Je tiens à préciser que cette réflexion n’a à aucun moment l’objectif de vous culpabiliser ou de vous pousser à travailler comme des acharnés.
Mon point est de rappeler le chemin qu’on dut emprunter - dans l’ombre - les grandes personnalités et artistes qu’on peut admirer.
Ce choix est personnel.
Rien ne nous oblige à s’imposer cette discipline, on peut vivre très heureux sans la recherche de l’excellence à partir du moment où on prend de nos envies, motivations et besoins.
Je finirais en rappelant que l’essentiel n’est pas la destination mais le chemin.
💭 La pensée de la semaine
Je teste une nouvelle petite rubrique pour conclure cette newsletter. J’essayerai de vous partager chaque semaine une photo ou une petite pensée.
Pour la première, voici une pensée publiée sur Twitter la semaine dernière qui avait pour but de démystifier la philosophie et ce qu’est un philosophe.
Voilà pour aujourd'hui !
Je vous rappelle qu’il est possible de me répondre ou me contacter directement via cet e-mail ou sur Substack.
Ajoutez-moi sur Instagram pour échanger par MP, je suis de plus en plus actif sur ce réseau.
Je vous souhaite une bonne semaine et je vous dis à vendredi 16h30 pour le retour du format “Les bons plans de JCK”.
Prenez soin de vous d’ici la,
JCK