Bonjour à tous c’est JCK,
Vous l’avez aimé, je recommence.
Nouvelle édition où je vous amène “dans ma tête” après celle de juillet.
Je lance Brain.fm, l’application Prolific (le Strava des écrivains) et c’est parti.
Fin juillet, j’étais fatigué.
Du coup, que faire ?
J’ai ralenti, j’ai accepté d’être moins productif, j’ai décalé des échéances.
J’ai lu, j’ai questionné, j’ai écrit des textes pour moi-même.
“Human being” pas seulement “humain doing”.
Ok, mais j’aime “faire” des choses quand même.
Avoir des projets, développer mes idées, me lancer des challenges.
Le travail n’était donc tant pas dans le repos mais plutôt dans le recentrage, l’alignement et la clarté.
Le corps envoie des signaux quand l’esprit et le mental vont dans des vents contraires à ce qu’ils aimeraient.
J’ai profité de ces quelques semaines pour examiner ma vie, mes projets, mon business.
La première réalisation importante fut celle, déjà partagée dans une précédente édition, d’aller à fond dans la création de mon univers et dans les formats qui subliment mes forces et différences.
Ce qui est intéressant (et difficile) quand on est créateur, écrivain ou solopreneur c’est que nos projets sont intimement liés à notre vie et notre personnalité.
Ces questionnements “business” ont donc une portée bien plus grande.
Ils amènent à des questions du type :
Quelles identités ai-je envie de prioriser ?
Quel quotidien ai-je envie de vivre ces prochains mois ?
Que suis-je prêt à sacrifier dans mon business ? Ma vie personnelle ?
Ces questionnements m’ont fait prendre conscience d’une chose importante.
Certes je suis entrepreneur (et j’aime cette identité), mais je suis avant tout un écrivain et quelqu’un qui aime collecter, connecter et développer des idées puis les diffuser à une audience.
J’aspire au mode de vie de l’écrivain, du penseur et de l’explorateur.
Ma journée idéale c’est de lire, prendre des notes, écrire et développer des idées, explorer le monde, faire du sport et connecter avec d’autres individualités.
Le business et ma casquette d’entrepreneur ne sont que des véhicules et des outils que j’utilise pour aller plus loin dans ma quête personnelle : celle de “créer mon propre chemin”.
L’écriture et mes idées sont les outils qui m’aident à creuser en profondeur tout en ayant le plus d’impact dans le monde et de sens dans ma vie quotidienne (et à long terme).
La hiérarchie est établie.
Écrivain avant d’être entrepreneur.
Est-ce vous voyez en quoi cette réalisation est fondamentale ?
C’est en assumant la hiérarchie que l’on peut faire des choix forts et voir quelles identités (ou projets) sont au service de l’identité principale (du moment).
Après avoir répondu à cette question, une autre est apparue (oui, c’est un jeu sans fin…) :
→ Dans quelle thématique ai-je envie de jouer en tant que créateur ?
J’ai l’avantage et l’inconvénient d’être capable de traiter beaucoup de sujets et d’être notamment à la croisée du développement personnel et de l’entrepreneuriat.
Selon les périodes, une des thématiques prédomine sur l’autre.
Depuis la sortie de mon livre, je me suis relancé dans un cycle entrepreneurial.
J’ai beaucoup lu, pensé, écrit autour du business.
Et c’est normal puisque j’avais le besoin de me remettre en selle, de relancer des projets entrepreneuriaux et de créer des offres.
Mais j’ai réalisé une chose importante : je ne veux pas être une sorte d’Alex Hormozi ou quelqu’un qui parle majoritairement de “business”.
Et ce n’est pas dans cette thématique que je suis le plus intéressant et utile pour mon audience (et la société).
Je vois l’entrepreneuriat et le business comme des outils à notre développement personnel, de nos projets, mode de vie idéal.
Ma véritable thématique est celle du développement personnel.
Ma mission est d’aider les gens à se questionner, mieux comprendre le monde moderne et profiter des opportunités qu’il nous offre pour prospérer et se créer leur propre chemin de vie.
Pour cela, j’explore les centres d’intérêt et les sujets qui m’animent tels que la philosophie antique, l’écriture introspective, la création de contenu ou encore l’entrepreneuriat moderne.
Je m’adresse à un public composé de gens entreprenants avec leur vie, qui ont un désir de créer, d’évoluer, d’entreprendre sous des formes diverses.
Ce qui m’a amené à une troisième autre grande question :
→ Quel héritage ai-je envie de construire, développer et transmettre
L’identité m’a permis de résoudre des questionnements et prendre des décisions sur ma trajectoire à 3-6 mois.
Le choix de ma thématique me permet d’y voir plus clair à 1-3 ans.
La question de l’héritage à construire me permet de me projeter sur 10 à 30 ans.
J’aime pouvoir penser sur le très long terme et avoir la sensation de construire sur cette temporalité.
Par exemple, je suis heureux de créer en ce moment “mon second cerveau public” sur une plateforme que je pourrais utiliser toute ma vie (j’en reparlerai bientôt).
Ce qui me vient spontanément que je pense long terme, c’est la création de mon école de philosophie moderne.
C’est l’idée qui m’anime le plus et qui fait le plus de sens à différents niveaux.
Mon histoire avec l’éducation, ma construction personnelle et intellectuelle.
L’évolution de la société qui nécessite la création de “micro-écoles décentralisées” pour proposer des perspectives et solutions aux défis/enjeux/opportunités de notre époque
Je suis passionné par le modèle des écoles de philosophie de l’antiquité que j’ai étudié en 2021-2022.
Ces écoles avaient pour but d’aider leurs élèves à apprendre à se questionner, à penser et agir de sortes à atteindre un objectif (définit par l’école).
La philosophie n’y était pas vue comme un ensemble de concepts mais comme une façon de penser et de vivre avec des rituels, des pratiques, des principes etc.
Elle était un outil concret à la bonne vie dans le monde réel, matériel, pratique.
Et au moment où j’écris ces lignes, notre société a besoin de ce genre d’initiative.
Nous avons besoin d’espace pour nous guider dans le chaos (et la lumière) de notre époque.
C’est pourquoi j’ai ce projet en tête depuis 3 ans, la création de cette école ou académie des philopreneurs.
J’y imagine un programme que chacun pourrait suivre en ligne, une communauté, un lieu ou plusieurs lieux physiques.
Un ami m’a dit récemment “quel serait le programme de cette école ?”.
C’est la bonne question suivante, j’ai les grandes lignes de la réponse mais je dois encore creuser en moi pour créer une première ébauche.
Celle-ci fera office de feuille de route que je pourrais utiliser aussi bien dans mes écrits, que dans mes produits ou services que j’aimerais vous proposer ces prochains mois et années.
Ce qui est sur c’est que la grande question que traitera cette école sera la même que celle des écoles de l’antiquité : “Qu’est-ce qu’une bonne vie (à notre époque) ?”
Et la réponse sera un mélange de sagesses intemporelles et d’outils modernes, car s’il y a bien une chose dont je suis sur c’est que nous avons déjà les réponses dans les textes des anciens mais que nous devons les adapter avec les outils, spécificités, problématiques et opportunités de son époque.
Voici quelques réponses qui m’aident à avancer sur mon propre chemin.
Et vous quelles sont les vôtres actuellement ?
Passez une bonne semaine et RDV lundi prochain 16h30,
JCK from Budapest 🇭🇺
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Comme toi je me reconnais dans ce nom « philopreneur ». Je suis même (un peu) jaloux. J’aurais aimé l’inventer. Lire, écrire, agir et convaincre. Super programme.