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Bonjour à tous c’est JCK,
J’ai reçu de nombreux messages privés la semaine dernière suite à mon annonce mon envie de démocratiser le solopreneuriat (et ma vision de ce modèle) en France.
Je vous en remercie et cela confirme mon intuition sur l’importance que va avoir ce modèle en France ces 3-5 prochaines années.
Aujourd’hui, j’ouvre donc ce cycle avec la base : Qu’est-ce que le solopreneuriat ?
Nous allons décortiquer tout cela à 360 degrés.
Et j’en profite pour vous partager ma vision personnelle de ce modèle d’entrepreneuriat (et de vie).
C’est parti mes amis Philopreneurs !
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Au programme du jour
Qu'est-ce que le solopreneuriat ?
Définition du solopreneuriat (ou solobusiness)
Les 3 composantes du modèle solopreneur
2 exemples de solopreneurs
Ma vision du solopreneuriat
Qu'est-ce que le solopreneuriat ?
Tout a commencé un matin d’automne 2013, lors d’une matinée d’ennui.
J’étais en train de faire un stage pour un BTS qui ne me passionnait aucunement. Jusqu’à ce que je tombe par hasard sur le site de résumé de livre d’Olivier Roland.
J’y découvre les livres de non-fiction : business, développement personnel, productivité etc.
Un livre sortait du lot sur son blog, La semaine de 4 heures de Tim Ferriss.
Dans son livre, Tim Ferriss présente un modèle d’entrepreneuriat (et un mode de vie) qui utilise les possibilités qu’offre Internet :
Travailler de son ordinateur aux 4 coins du monde
Déléguer certaines tâches à des assistants virtuels
Créez des systèmes pour développer une audience et vendre des produits
C’est ce qui a permis à Tim Ferriss de développer son entreprise tout en vivant des expériences incroyables qu’il raconte dans son livre.
Il fut un des premiers à montrer qu’il était possible de créer un business au service de sa vie.
Ce qu’il appelle le lifestyle business.
L’idée est tentante mais elle ne m’attire pas à l’époque.
En effet, en creusant, je découvre le monde de l’infopreneuriat (vendre des produits d’informations en ligne) et je n’aime pas l’image que renvoie ce modèle avec ses sites sapins de Noël, ses formations discount à 80%, ses pages de ventes agressives etc.
La découverte de cet univers va néanmoins m’aider à devenir entrepreneur et prendre le chemin du monde des startups qui me paraissait plus intéressant à l’époque.
Près de 10 ans plus tard émerge un modèle “enfant” de l’infopreneuriat : le solopreneuriat.
Définition du solopreneuriat (ou solobusiness)
À l’instar de l’infopreneneuriat, le solopreneuriat se base sur les leviers du web que sont le code et le média.
Mais ce modèle a aussi pour influence, le freelancing, les influenceurs, les créateurs de contenus, autant de modèles qui ont pris de l’importance dans les années 2010.
Pour le définir simplement, le solopreneur est un entrepreneur seul. Il vend des produits et des services en utilisant intelligemment le média et le code. Il construit son business autour de sa marque personnelle (il représente son entreprise). Enfin, son business est construit au service de la vie qu’il souhaite avoir.
Le solopreneur n’est pas un freelance car il ne vend pas/peu son temps.
Il se “productise” en éduquant son audience à une compétence ou un centre d’intérêt qu’il maîtrise.
Le solopreneur n’est pas un influenceur “divertissement” mais un créateur de valeur.
C’est aussi un modèle qui permet de faire cohabiter mode de vie (lifestyle design et vie intentionnelle) avec de l’ambition.
En effet, comme nous allons le voir, le solopreneur peut développer son activité de manière à générer des revenus dépassant les 6 ou même les 7 chiffres annuels.
On est loin de l’indépendant qui veut juste faire ses 2000€ mensuels pour vivre en Asie du Sud Est.
Le solopreneur est un philopreneur.
C’est la forme d’entrepreneuriat qui permet le mieux de combiner philosophie de vie, développement personnel et business. (cf. Le triangle du Philopreneur)
C’est un modèle qui permet d’être payé (et reconnu) pour développer des compétences, pour apprendre sur soi, pour éduquer et transmettre ses apprentissages à une audience qui nous ressemble.
Les 3 composantes du modèle solopreneur
Le solopreneur est un modèle qui correspond à ceux qui valorisent la liberté, l’indépendance géographique, l’autonomie, le développement personnel et le fait de pouvoir être maître de son temps/agenda.
Les 3 composantes du modèle sont la vie intentionnelle, le solomedia et le solobusiness.
1) La vie intentionnelle
Le solopreneuriat est un véhicule “business” qui permet à l’individu de réaliser son souhait de mener une vie intentionnelle.
On peut parler aussi de “lifestyle design”.
Le solopreneur se pose des questions sur sa philosophie de vie, ses valeurs, sa journée idéale. Il se demande ce qu’il veut faire, avec qui et où.
Le business se construit au service d’une philosophie de vie, d’un développement personnel, physique, mental et spirituel.
Le solopreneur développe une perspective sur le monde, une vision qu’il propose à son audience.
Ce qui nous amène à la deuxième composante du modèle.
2) Le solomedia
Le solopreneur utilise le levier “media” pour développer sa marque personnelle, construire une audience et attirer des gens qui partagent sa vision et ses objectifs.
Le média est ce qui va lui permettre de parfaire son message, développer ses concepts/grandes idées.
Le but du solopreneur est d’échapper à la compétition en créant sa propre catégorie/niche (ce que j’essaye de faire avec le Philopreneur par exemple).
Pour cela, il va développer sa marque personnelle autour des piliers que sont : son expertise, ses centres d’intérêt et sa personnalité. Ce que Jack Butcher appelle le monopole personnel.
3) Le solobusiness
Le solopreneur utilise le code (merci aux outils no-code notamment !) pour vendre et distribuer ses produits/services.
C’est ici que le solopreneur se différencie du freelance puisqu’il va être capable de décorréler son temps de ses revenus grâce à la vente de produits digitaux.
La combinaison des leviers du média et du code est ce qui permet de créer des solobusiness générant des revenus importants et presque sans limite comme nous le verrons avec les 2 exemples suivant.
Le solopreneuriat est un business qui “scale” car :
Un contenu qui vous prend une heure de votre temps peut être distribué à 10 comme 1 million de personnes pour le même temps de production.
Un produit qui vous prend une semaine à produire pourra se vendre à 10 comme à 10 000 personnes (le tout sans que vous soyez derrière votre ordi)
2 exemples de solopreneurs
Voici deux exemples de solopreneurs, un américain et une Française.
Justin Welsh aka “The diversified solopreneur”
Si vous êtes sur Linkedin ou Twitter, vous avez dû entendre parler de Justin Welsh. Il a fait un travail remarquable de démocratisation du solobusiness sur le marché américain ces 3 dernières années.
Justin Welsh à 42 ans. Il a passé 10 ans dans le monde des startups qu’il a décidé de quitter suite à un burn-out en 2019.
Ces dernières années il a développé son levier média sur Linkedin puis sur Twitter où il cumule près de 800 000 abonnés.
Sa mission est d’aider les créateurs à identifier, développer et monétiser leurs compétences sur Internet.
Son business model est minimaliste.
Il vend principalement deux produits à 150$ directement sur ses profils réseaux sociaux et sur son site personnel.
Il propose des encarts de sponsoring dans sa newsletter hebdo (levier média très bien exploité !).
Tout cela est basé sur sa stratégie de contenu (newsletters et réseaux sociaux) qui est la pierre angulaire de son business.
Pour en savoir plus sur Justin Welsh :
Caroline Jurado aka “La reine des cryptos”
Tout comme Justin Welsh, Caroline vient du monde des startups. Elle a cédé la sienne en 2019 puis s’est prise de passion pour la cryptomonnaie.
Depuis, elle a développé une audience de +300 000 abonnés entre son compte Tik Tok (qui fut son premier canal de croissance), sa newsletter, ses comptes Instagram et Youtube.
Comme Justin Welsh, la création de contenu est la base de son business.
Elle produit :
Un contenu “short” par jour qu’elle partage sur toutes les plateformes
Une newsletter qu’elle envoie à plus de 60 000 personnes
Deux posts Linkedin par semaine
Elle vend ses produits directement aux abonnés de sa newsletter (pas besoin de vendre ailleurs quand vous avez une telle audience engagée !).
Elle a même trouvé le temps d’écrire 2 livres en à peine 18 mois.
Caroline est un super exemple de comment prendre un centre d’intérêt et en faire un solobusiness.
Pour en savoir plus sur Caroline :
L’article de
qui décrypte son business
Ma vision du solopreneuriat
Tout d’abord, il y a une notion de timing.
Internet est un changement de paradigme technologique, sociale et économique que je trouve encore relativement incompris (et sous exploité) par les individus.
L’IA via ChatGPT vient de mettre un uppercut et un coup de pression a pas mal de personnes/métiers. Mais c’est parce que la majorité n’a déjà pas compris le pouvoir d’Internet.
L’avenir (et la prospérité) appartient à ceux qui savent maîtriser Internet et l’IA (et ne pas devenir leurs vassaux).
Si je prends le solopreneuriat, ce modèle était beaucoup moins accessible et possible il y a 5-10 ans.
Des technologies comme le no-code, l’accès globalisé au savoir via des plateformes tel Youtube ou encore l’hyper globalisation permettent de créer des entreprises en solo qui peuvent faire des millions de CA par an.
En France, les années 2010 étaient celles des startups.
Je pense que les années 2020 seront celles des créateurs, des solopreneurs, des individus qui savent exploiter les leviers de leurs époques.
De nombreuses personnes vont être capables de transformer une compétence/job/centre d’intérêt en solomédia et en solobusiness.
Tout individu qui valorise la liberté, l’autonomie, la curiosité, la maîtrise va à un moment vouloir vendre son savoir autrement qu’avec le salariat ou le freelancing.
Le solopreneuriat c’est le modèle parfait pour les “philosophes modernes”.
Pour ceux qui veulent partager des idées, créer des méthodes/concepts, poursuivre leur curiosité, se développer personnellement, s’élever spirituellement.
C’est pour cela que j’oriente les “Philopreneurs” et ceux qui veulent mener une vie intentionnelle vers ce modèle de créateurs/solopreneurs.
C’est ainsi que vous pourrez créer un business au service de :
Votre vision du monde
Vos objectifs personnels
Votre mode de vie idéal
Votre développement personnel
(Je constate d’ailleurs que la majorité d’entre vous qui prennent des Better Call JCK le font avec des demandes/problématiques liées au solopreneuriat)
À l’ère d’Internet, votre savoir, votre expérience, votre valeur ajoutée n'a pas a être limité par un job de salarié ou par les limites de votre temps.
Comme dit Naval Ravikant: “Productisez-vous”.
Et Nietzsche : “Deviens qui tu es”.
Ma vision du solobusiness permet à mon sens de réunir les deux citations.
Profitez des opportunités contemporaines pour assouvir des désirs intemporels : la connaissance et la réalisation de soi, la liberté d’être et de devenir, ainsi que la transmission à autrui.
Je m’arrête ici pour aujourd’hui.
J’ai une question pour vous :
Quelle est la compétence ou le centre d’intérêt que vous aimeriez “productiser” ces prochaines années ?
Puis :
Répondez directement à ce mail ou envoyez-moi un message privé sur Linkedin avec la réponse à la question.
Si vous souhaitez en discuter en privé, réservez un Better Call JCK.
Pensez aussi à mettre un petit ❤️ pour me signaler que l’édition vous a plu !
Passez une excellente semaine et à lundi prochain !
JCK from Budapest 🇭🇺