Bonjour à tous c’est JCK,
Tout d’abord, merci pour votre aide concernant ma recherche d’appartement sur Paris.
J’ai eu 7 propositions de votre part et j’ai ainsi pu trouver mon bonheur en moins de 48h !
(La puissance de la création de contenu sur Internet !).
Avant de me rendre sur Paris, je suis actuellement dans la maison des créateurs de Killian Talin en Charente-Maritime.
J’y passe deux semaines avec Ulysse Lubin et d’autres personnes qui vont nous rejoindre.
Mon objectif est de préparer la sortie de mon livre, d’avoir de bonnes discussions et de vivre plus lentement/déconnecté.
Voilà pour les “news”, il est temps de passer à l’édition de la semaine !
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Au programme du jour
Ne soyez jamais le plus intelligent dans une pièce
Inertie sociale VS mouvement intellectuel et physique
Être le meilleur en public mais JAMAIS en privé
L’art du réseau en 3 dimensions
Ne soyez jamais le plus intelligent dans une pièce
Si vous êtes la personne la plus intelligente/compétente dans une pièce, vous êtes dans la mauvaise pièce.
Un ami m’a récemment rappelé cette citation qui est, à mon sens, porteuse de modèles de pensées fondamentaux.
Lorsque j’avais 15 ans, j’ai voulu changer de club de tennis.
J’étais le meilleur “jeune” de mon groupe et j’avais l’impression de stagner.
Je n’étais plus challengé. Ma progression ralentissait.
J’ai finalement fait le choix de rester pour diverses raisons.
La conséquence fut logique : j’ai arrêté de progresser, j’ai commencé à être moins performant et j’ai petit à petit perdu goût à la compétition.
C’est un schéma que j’ai répété à d’autres reprises dans ma vie.
Il constitue une des plus grandes erreurs que j’ai commise.
À savoir :
Trouver ou créer un groupe dans un domaine
Progresser rapidement grâce à l’émulation
Devenir en quelques mois le “meilleur” du groupe
Restez trop longtemps dans le groupe sans chercher à en construire un autre
Stagnez puis perdre progressivement mon désir pour l’activité
L’erreur se situe aux étapes 4 et 5.
C’est ce que j’appelle l’inertie sociale et il faut que vous l’évitiez absolument.
Inertie sociale VS mouvement intellectuel et physique
En tant qu’humain, nous avons ce profond désir d’apprendre, de nous dépasser et d’avancer.
Votre environnement va influencer votre capacité à réaliser ou non ce désir.
Le souci, c’est que votre environnement par défaut a peu de chances d’être le bon.
Vous ne l’avez pas choisi, il n’est pas lié à vos appétences, centres d’intérêt ou projets/rêves mais, à votre lieu de naissance, votre milieu social économique et vos choix par défaut.
Vous subissez l’inertie sociale.
Puisque ce groupe est celui que vous fréquentez depuis X mois/années, il est normal de continuer à le fréquenter.
Mais ce n’est pas le cas.
Tout organisme a besoin de mouvement.
Tout être humain est dans un perpétuel état est de transition.
Si vous êtes une personne qui valorisez votre développement personnel ou votre progression dans un domaine, vous devez avoir conscience de l’inertie sociale est la fuir comme la peste.
Par exemple, lorsque j’étais CEO de ma startup, moi et mes associés ont rapidement été les entrepreneurs les plus avancés dans le petit écosystème startup de ma région.
Notre désir de progresser en tant qu’entreprise et individu était fort.
Nous nous étions donné les moyens de grandir à tous les niveaux. Jusqu’à nous retrouver “seul” en haut d’une petite montagne au bout d’une année.
À cette époque, je pris conscience que je devais me faire challenger.
Pour cela, je faisais des journées sur Paris où j’allais rencontrer d’autres entrepreneurs pendant 2 à 3 jours à raison de 4 à 8 rendez-vous par jour.
C’est ce qui me permettait de challenger ma pensée, d’élargir mon horizon et de découvrir d’autres perspectives.
Mais ce n’était pas suffisant. Il aurait fallu “changer de pièce”.
Autrement dit, je pense avec le recul, qu’il aurait fallu déménager physiquement et vivre à Paris (ainsi que développer l’entreprise sur Paris). La densité de talent et de personnes intéressantes au mètre carré était bien plus importante que dans ma ville d’origine.
(→ Je précise que cette réflexion est à remettre dans le contexte de 2015-2016, une époque pré-covid où le télétravail était bien moins développé et le “pool” de talents et de gens brillants bien plus concentré sur Paris.)
Être le meilleur en public mais JAMAIS en privé
Si vous lisez cet essai est que vous avez envie de gravir l’échelle sociale, augmenter votre statut, gagner à un jeu qui compte pour vous, voici une autre perspective qui va vous intéresser.
Prenons, le tennisman serbe Novak Djokovic. Il est de loin le meilleur joueur de tennis actuel sur le circuit pro (peut être moins vrai depuis l’avènement d’Alcaraz) et rafle la majorité des tournois du Grand Chelem.
Imaginez maintenant que Djokovic a un secret.
Il s’entraîne en privé avec un groupe de joueurs meilleurs que lui mais qui ne participent pas aux tournois ATP de tennis.
Ces joueurs le poussent à progresser chaque jour et lui permettent d’apprendre des choses et vivre des situations que ses adversaires sur le circuit de tennis ne connaissent pas.
Ce serait un avantage “injuste” n’est ce pas ?
En réalité c’est ce qu’il s’est passé publiquement pendant 15 ans avec la rivalité qu’on eut Djokovic, Federer, Nadal et Murray.
Ils ont en ce groupe qui a obligé chacun d’entre eux à toujours se surpasser et à creuser un écart colossal avec les autres joueurs du circuit professionnel.
Un deuxième exemple avec Taig Khris l’ancien grand champion de roller devenu entrepreneur.
Dans un podcast que j’avais enregistré avec lui en 2019, il m’avait raconté comment il était devenu le premier sportif de sa discipline a réalisé le “double backflip” en compétition.
Son secret : il avait investi dans une rampe avec une piscine à “mousse” qui servait de protection pour apprendre à faire cette figure chez lui.
Il a ainsi pu faire des milliers de tentatives hors compétition.
Une autre façon de se mettre en mouvement en privé, de prendre des risques, de s’entourer des bonnes personnes (ou ici matériel) pour ensuite devenir le meilleur de votre domaine en public.
Un dernier exemple avec Dan Bilzerian, le fantasque riche influenceur toujours entouré de dizaines de femmes sur son yacht.
Il est aussi joueur de poker et dit avoir gagné des montants qui feraient de lui possiblement l’individu ayant gagné le plus d’argent au monde grâce au poker.
Supposons que cela soit vrai.
Dan Bilzerian a compris quelque chose de fondamental, il n’a pas besoin d’être le meilleur joueur de poker au monde pour être celui qui gagne le plus d’argent.
Son enjeu est d’avoir accès aux parties de poker les plus rentables au monde. Ce qu’il est capable de faire en côtoyant des gens très riches qui aiment le poker mais ne sont pas compétents.
Bilzerian doit être un joueur “correct” est cela suffit à gagner des sommes colossales dans ce contexte prècis.
Il y a un dicton au poker qui dit “cela ne sert à rien d’être le 10e meilleur joueur du monde de poker si vous n’affrontez que les 9 premiers”.
C’est vrai lorsqu’il s’agit de parties en “public” avec des enjeux importants.
Mais c’est est faux lorsqu’il s’agit de trouver un groupe pour progresser.
Pour conclure, cette édition, je vais vous partager un “framework” puissant que j’utilise maintenant pour structurer mes relations selon mes besoins et ambitions.
L’art du réseau en 3 dimensions
Prenez un domaine important pour vous.
Dans mon cas pour l’exemple, je vais prendre le solopreneuriat.
Si je souhaite devenir un excellent solopreneur, je vais avoir comme objectif de me constituer un réseau en 3 dimensions avec :
Des mentors qui sont plus avancés que moi et qui vont m’aider sur mon cheminement personnel (coach, consultant, livres, comptes twitter etc)
Des pairs avec pour échanger au quotidien et avec qui je vais me challenger via des défis et une émulation positive
Des “élèves” à qui je vais enseigner/transmettre ce que j’apprends (mes lecteurs, des personnes que je coache, des amis etc)
Idéalement, j’essaye d’avoir 2-3 mentors, un groupe de 6-8 pairs et 3-5 élèves.
Aussi, ce réseau en 3 dimensions est mobile.
Rappelez-vous, tout est mouvement.
Votre groupe de pairs doit évoluer selon le besoin. Vous pouvez créer plusieurs petits groupes. Un élève ou un mentor peut devenir un pair.
Voyez la constitution de ce réseau en 3 dimensions comme une œuvre d’art infinie qui va accompagner votre développement personnel.
Gardez ce modèle en tête dorénavant :
Ne soyez jamais la personne la plus intelligente de la pièce.
Je m’arrête ici pour aujourd’hui.
Voici ce que vous pouvez faire avant de partir :
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Pensez aussi à mettre un petit ❤️ pour me signaler que l’édition vous a plu !
Passez une excellente semaine et à lundi prochain !
JCK from un beau chalet en Charente-Maritime 🇫🇷
Bonjour Jean-Charles,
Merci pour ce très bon mail sur le thème « Ne soyez jamais le plus intelligent dans une pièce ». J’ai été à mon compte pendant 15 ans (de 53 à 60 ans, âge de la retraite, puis de 60 à 69 ans pour le plaisir. À temps partiel). J’ai toujours travailler en toute discrétion (je me suis intéressé à Linkedin à 68 ans !) et à 90% sur recommandation. Cela dit, je me retrouve un peu dans vos préconisations pour réussir. Durant toute ma vie pro en tant que salarié (20 à 52 ans), j’ai volontairement changé d’entreprise 6 fois pour évoluer progresser, apprendre (formation auto-financée en plus de celle proposées par mes boites successives), me stimuler, me faire plaisir, passant d’une TPE à une PME puis une ETI (dernier poste : responsable formation réseau de 250 magasins). J’ai eu une chouette vie à stimuler salariés et managers. J’ai progressé sans (trop) le faire savoir. Ce qui m’importait, c’était toujours apprendre pour progresser avec de nouveaux défis. Merci encore pour votre mail motivant.
Bonnes vacances !
Philip
Bravo, je connaissais le principe mais merci de le rappeler car c'est vraiment décisif pour les personne ambitieuses. J'ajoute, dans un autre contexte mais qui est complémentaire, qu'une école généreuse est une école exigeante et qui dit la vérité. Si mes professeurs ne m'avaient pas dit brutalement que j'étais nul, je n'aurais jamais eu la fierté de leur démontrer le contraire...Éric