Chaque lundi à 16h30, je vous propose une réflexion sous la forme d’article et des conseils pratiques pour vous aider à vous extraire de la vie par défaut et mener une vie plus intentionnelle au XXIe siècle.
J’en profite pour souhaiter la bienvenue aux nouveaux abonnés. Vous pouvez consulter toutes les anciennes éditions ici.
Bonjour à tous,
La semaine dernière, je vous ai présenté la première partie du principe #3 du Philopreneur : Définir et poursuivre sa mission personnelle.
Vous en avez l’habitude maintenant, je découpe chaque principe du Philopreneur en deux éditions de la newsletter.
Je vous présente donc aujourd’hui la deuxième partie.
Au programme :
L’histoire de l’entrepreneur philosophe Brian Johnson
La construction de son socle de valeurs personnelles
Le voyage du Philopreneur
Les 8 étages de la pyramide du Philopreneur
Conclusion du principe #3 et plan d’actions
C’est parti !
Si ce n’est pas déjà le cas, suivez-moi sur Instagram pour suivre le processus d’écriture de mon livre, ma vie de nomade digital et mes réflexions sur la vie intentionnelle, l’entrepreneuriat et la philosophie pratique.
Définir sa mission personnelle et s’appuyer sur les 8 étages de la pyramide du Philopreneur
“Happy people have projects” — Brian Johnson
En 2000, l’entrepreneur américain Brian Johnson vend sa première entreprise.
Pour autant, il ne se sent ni heureux, ni épanoui.
Il a quelques zéros supplémentaires sur son compte mais il trouve peu de sens dans son quotidien.
C’est alors qu’il se met à voyager et à lire, à beaucoup lire même.
Cette passion pour les livres lui donna l’idée d’un premier objectif personnel : voir les livres comme des mines d’ors dont il peut extraire les pépites.
Celles-ci pouvant l’aider à mieux vivre, à s’épanouir et exploiter son plein potentiel.
C’est ainsi qu’il décida de lancer une newsletter pour partager les grandes idées les plus marquantes de ses lectures.
Ainsi sont nés les Philosophers Notes.
Brian commença alors une quête : écrire 1 000 Philosophers Notes dans les 15 prochaines années.
Cette même quête qui l’amena à créer une entreprise - et un programme de “coaching personnel” - mêlant philosophie, sciences et entrepreneuriat. : Optimize Coaching (maintenant Heroic).
Sa mission ? Faire des étudiants d’Optimize des héros (au sens grec originel signifiant protecteur) capable de devenir la meilleure version d’eux-mêmes tout en protégeant et inspirant leur entourage direct.
Voilà comment Brian Johnson est passé en quelques années d’un entrepreneur à “succès” en quête de sens à un entrepreneur et homme poussé chaque jour par un but personnel et une mission le dépassant.
Les bénéfices de la mission personnelle
La construction de son socle de valeurs personnelles
Aristote a écrit : “L’excellence est un art que l'on n'atteint que par l'exercice constant. Nous sommes ce que nous faisons de manière répétée. L'excellence n'est donc pas une action mais une habitude.”.
Mais de quoi nos habitudes sont-elles le fruit ?
De nos valeurs.
Nos valeurs, un terme qui peut rappeler le monde de l’entreprise.
Pourtant, il ne concerne pas uniquement celui-ci.
Les valeurs correspondent tout simplement à ce que l’on valorise dans nos vies.
Elles se manifestent via :
nos pensées
nos actions
nos habitudes
nos décisions.
Les valeurs que l’on décide de suivre - consciemment ou non - sont ce qui influence le plus qui nous sommes.
Il faut voir les valeurs comme le GPS de votre vie.
Développer un ensemble et une hiérarchie de ce que l'on valorise permet de faciliter nos prises de décisions.
Puis de lier ses décisions à une identité et à des objectifs.
Pour Mark Manson, l’auteur de l’Art Subtil de s’en foutre, il y a deux types de valeurs :
Les bonnes valeurs :
Basés sur la réalité
Constructive socialement
Immédiate et contrôlable
Les mauvaises valeurs
Superstitieuses
Destructives socialement
Non immédiate et non contrôlable
Prenons l’honnêteté.
C’est est une bonne valeur car j’ai un contrôle total sur elle. Je peux l’exercer dans le réel. Et elle bénéficie aux autres (même si elle peut être déplaisante parfois).
On retrouve ici l’idée de valeurs comme guide de nos actions et de nos pensées.
Prenons un second exemple en piochant parmi une des valeurs du stoïcisme : courage, sagesse, justice, tempérance.
Le courage est basé sur une réalité, on a chaque jour la possibilité d’agir avec courage. Dire ce que l’on pense à un collègue mal intentionné. Quitter une relation toxique. Lancer ce projet que l’on a en tête depuis des années.
Elle est constructive socialement car elle offre un apport positif aussi bien à celui qui en est à l’initiative qu’à celui qui en est le destinataire.
Et il est il est immédiat et contrôlable, il ne tient qu’à nous de faire preuve de courage dans nos actions et décisions du quotidien.
Les valeurs sont le préalable à la définition d’un objectif, d’une mission, d’une quête.
En effet, comment savoir vers où pointer nos intentions si nous n’avons aucune idée de ce que l’on valorise.
Je suis devenu entrepreneur à 22 ans car je valorisais la liberté.
J’avais une définition peu précise de ce qu’était la liberté mais cette valeur “abstraite” suffisait à me pousser vers l’entrepreneuriat.
En passant, vos valeurs peuvent évoluer ainsi que le sens que vous donnez à une même valeur.
Je n’ai pas la même définition de la liberté à 31 ans que je pouvais lui donner à 21 ans. Pour autant la liberté reste une de mes valeurs phares.
Enfin Jay Sheety, distingue les valeurs inférieures et supérieures dans son livre Penser comme un moine.
Nous avons deux types de valeurs : les supérieures et les inférieures.
Les premières nous tirent vers le haut et les secondes vers le bas.
Nous devons apprendre à transformer des valeurs inférieures en valeur en valeurs supérieures.
D’après la Bhagavad-Gita, telles sont les valeurs supérieures : l’intrépidité, la pureté d’esprit, la gratitude, l’aide à autrui et la charité, l’acceptation, l’accomplissement de sacrifices, l’étude approfondie, l’austérité, la franchise, la non-violence, la sincérité, l’absence de colère, le renoncement, la perspective, ne pas chercher à qui sont les torts, la compassion envers tous les êtres vivants, la satisfaction, la gentillesse/la bienveillance, l’intégrité, la détermination
Quant aux six valeurs inférieures, il s’agit de la cupidité, de la luxure, de la colère, de l’ego, de l’illusion et de la jalousie. L’inconvénient des valeurs inférieures est qu’elles prennent très facilement le contrôle quand nous le leur permettons,
J’insiste sur l’importance de la construction d’un socle de valeurs de références.
C’est fondamental à la vie intentionnelle.
Selon William Irvine, le spécialiste du stoïcisme : suivre les valeurs de notre époque équivaut à avoir pour philosophie par défaut. Une sorte d'hédonisme composé d'influences, de statut social, de recherche de plaisirs directes et de quêtes externes hors de notre contrôle.
Mais, une fois que nous avons un socle de valeurs de références.
Qu’allons nous en faire ?
Le voyage du Philopreneur
Le mythologue Joseph Campbell a popularisé dans Le Héros aux milles visages, le parcours initiatique qu’un individu va emprunter pour se transformer ou évoluer en tant qu’Homme.
C’est d’ailleurs le schéma qui est repris dans la majorité des mythes de toutes les époques dont ceux de nos films contemporains : Harry Potter, Le seigneur des anneaux, Star Wars etc.
Ce voyage peut se décomposer en 3 parties pour notre héros :
Le courage de quitter sa zone de confort (son monde habituel)
Un combat contre des dragons (des obstacles, pour réaliser une quête) ponctués de hauts et de bas et d’autant de leçons et apprentissages.
Le retour au bercail et la transmission de son savoir ou de sa sagesse au monde / sa communauté.
Il faut embrasser les challenges, les obstacles et les dragons.
Sans eux la vie n’aurait pas de saveur et ne nous pousserait pas à évoluer.
C’est aussi ce que nous demande la vie intentionnelle.
Nous avons vu dans le principe #1 qu’elle puise sa source à travers une crise qui nous demande de faire un choix.
Elle se base sur une valeur fondamentale du Philopreneur : le courage.
Sans courage, il est impossible d’imaginer une vie valant la peine d’être vécu.
Pour nous il s’agit de s’extraire de la vie par défaut et de ne plus vivre selon les autres.
Nous avons notre quête à réaliser et nos dragons à combattre.
Enfin, nous avons la responsabilité de (re)donner, partager, transmettre et vivre avec les autres.
C’est en somme la conclusion du voyage - physique et spirituel - du malheureux héros d’Into The Wild, Christopher McCandless.
“Happiness [is] only real when shared”.
De plus, il faut garder en tête l’importance de privilégier le voyage à la destination.
L’atteinte de nos objectifs n’est pas ce qui nous rendra heureux sur la durée.
En effet, des chercheurs ont étudié les effets d’un événement extrême ou important (positif ou négatif) sur notre vie de bonheur.
Ce qu’ils ont appelé l’adaptation hédonique.
L’étude montre que l’on finit toujours par revenir à notre état de bonheur initial.
Que ce soit après un événement extrêmement positif (la vente de son entreprise pour plusieurs millions) ou à l’inverse extrêmement négatif (un accident de voiture nous faisant perdre un bras).
Pour remédier à cette adaptation hédonique, Brian Johnson, le fondateur d’Optimize Coaching nous propose de mêler plusieurs quêtes :
Une quête universelle en citant “nous devons devenir ce que nous pouvons être” de Maslow. Nous avons tous la mission de devenir la meilleure version de nous-même pour devenir le héros et un guide pour notre communauté
Des quêtes personnelles qui sont celles qui vont jalonner notre vie et nous rendre unique. Elles sont le fruit de notre histoire, du contexte de notre vie, de nos valeurs, nos rencontres etc.
Une quête ultime qui est de réduire la distance au quotidien entre notre état actuel et notre potentiel.
Nous pouvons constater que ces quêtes sont infinies dans le temps et qu’elles dépendent de nous.
Il est utile d’apporter une précision sur les quêtes personnelles.
Comme les valeurs, elles sont diverses, personnelles et évolutives.
Dans Designing your life, Bill Burnett et Dave Evans exposent un concept nous aidant à définir plusieurs scénarios pour nos vies.
Comme plusieurs Odysées que l’on pourrait vivre, différentes vies et chemins potentiels.
Votre premier Plan d'Aventure sera centré sur quelque chose que vous avez déjà en tête. Il s'agira soit de la vie que vous vivez actuellement (en l'anticipant de cinq ans), soit d'une bonne idée que vous avez développée pour votre vie.
Votre deuxième plan décrira ce que vous feriez si le domaine dans lequel vous travaillez actuellement ou dans lequel vous avez prévu de travailler disparaissait. Par exemple, si vous êtes consultant en gestion, que feriez-vous si cette industrie se tarissait et disparaissait soudainement ?
Votre troisième plan décrira ce que vous feriez si l'argent et la réputation ne comptaient pas. Que feriez-vous si vous saviez avec certitude que : A) qu'il vous soutiendrait matériellement, et B) que personne ne se moquerait de vous ?*
C’est une approche qui permet de combattre la tendance de beaucoup d’entre nous de penser qu’il faut trouver LE bon chemin.
Il n’y aurait qu’une voie possible, un grand “Pourquoi” que nous devons absolument trouver tel une aiguille dans une botte de foin.
Alors que la réalité est plus chaotique et hasardeuse.
Il y a une multitude de chemins que l’on peut emprunter.
Les scénarios sont infinis.
Or, l’exercice ci-dessus nous permet d’envisager notre existence avec plusieurs plans possibles tout en étant intentionnel sur le choix de ceux-ci.
En plus de cette Odysée, j’aime l’idée de voir sa vie en saison, chacun étant un arc de 3 à 5 ans en moyenne.
Ces saisons étant elle-même constituées de phases de vie.
L’idée derrière est de ne pas oublier que la vie peut être longue - pour celui qui sait comment employer son temps comme disait Sénèque.
Au cours d’une vie, il est possible d’évoluer en termes d’identités, de domaines d’activité, de personnalités.
Vous pouvez voir votre vie comme les tomes d’un roman.
Chaque tome est une saison de votre vie.
Pour ma part, j’ai été dirigeant de start-up et actif dans cet écosystème de 2014 à 2019, soit une saison de 5 ans.
Dans chaque tome ou saison, vous avez différents chapitres qui vont correspondre à une phase de vie.
Une phase de vie équivaut à une intention précise au sein même de la saison. Ce sont les chapitres de votre roman en cours.
Maintenant, nous allons voir comment faire de ces possibilités une réalité plus concrète avec ce que j’appelle la pyramide du Philopreneur.
La pyramide du Philopreneur
La plus célèbre pyramide en psychologie est sans aucun doute celle de Maslow. Elle hiérarchise les besoins des Hommes.
Avec par ordre d’importances : les besoins physiologiques suivis de ceux de sécurité, d’appartenance, de reconnaissance et enfin d’accomplissement de soi.
Je me suis demandé à quoi pourrait ressembler la pyramide de la vie intentionnelle du Philopreneur.
Ce principe #3 était le parfait moment pour me prêter à l’exercice.
J’ai longtemps réfléchi à l’ordre des éléments de la pyramide et surtout au choix des éléments constituants la base et le sommet de celle-ci.
J’en suis arrivé à la conclusion que la base et le sommet sont interchangeables.
Ce sont les habitudes et la mission (ou purpose).
Certains d’entre vous vont préférer bâtir votre existence sur des fondations solides (habitudes).
D’autres seront plus à l’aise avec une base inspirante et transcendante comme peut l’être la mission.
Néanmoins, le plus commun me semble de prendre pour base les habitudes.
Je vais commencer par celles-ci pour vous présenter les 8 étages de la pyramide du Philopreneur.
Cette pyramide est constitué de deux niveaux que l’on peut distinguer :
Les 4 premiers (habitudes, problèmes, projets, objectifs) correspondent à des éléments qui se matérialisent dans le monde extérieur et influencent votre intériorité.
À l’inverse, les 4 derniers (valeurs, intentions, identités, mission) éléments se construisent en partant de votre monde interne et vont influencer votre vie externe et votre impact sur celui-ci.
Les habitudes
Ce sont le socle de notre existence.
Elles permettent de mettre de l’ordre dans le chaos naturel d’une vie, d’une semaine, d’une journée.
Que vous ayez besoin de retrouver la santé (mentale ou physique) ou que vous ayez un grand objectif à atteindre, ce sont les habitudes qui vous apporteront le cadre et la sérénité nécessaire.
Il faut choisir avec soin ses habitudes, les questionner régulièrement, ne pas hésiter à les faire évoluer en les adaptant à vos projets, vos intentions ou phase de vie.
Les problèmes
Pour Mark Manson, une bonne vie n’est pas une vie sans problème mais une vie où l’on a de bons problèmes.
Je partage cet avis.
Vous pouvez mesurer la qualité de votre vie actuelle à la typologie des problèmes que vous avez actuellement.
Il est important de remplacer vos mauvais problèmes - comme ceux que vous n’avez pas choisis ou ceux qui vous tirent vers le bas - par de bons problèmes.
Comme le fait de remplacer une mauvaise habitude par une bonne.
Autre point important : celui de se voir comme quelqu’un capable de résoudre des problèmes.
Résoudre un problème vous donne de la confiance, cela vous montre que vous êtes capable de vous extraire d’une situation délicate et d’être quelqu’un de fiable.
Une bonne habitude à cultiver est de régler un petit problème présent dans votre vie chaque semaine et un problème plus important chaque mois.
Les projets
Les gens heureux ont des projets nous dit Brian Johnson.
C’est quelque chose que j’ai toujours ressenti depuis mon enfance.
Je me souviens du sens que je trouvais lorsque j’avais des projets durant mon enfance/adolescence.
Mais aussi du vide que je ressentais quand je n’avais aucun projet excitant en cours ou à venir.
Le projet est ce qui fait le lien concret entre vos intentions, votre mission et votre quotidien composé d’habitudes, de tâches, de responsabilités.
Vous avez toujours besoin de projets qu’ils soient professionnels, personnels ou relationnels.
La vie est une suite de projets. Ce sont des outils générateurs de sens.
Les objectifs
On n’améliore uniquement ce que l’on mesure.
Ce sont les objectifs qui vont vous permettre de mesurer vos avancées d’un point de vue qualitatif et quantitatif.
Pour cela vous pouvez utiliser des modèles tels que les plans à 90 jours (inspiré du modèle OKR des entreprises) pour faire avancer vos projets et votre mission personnelle.
Les objectifs rendent vos projets cohérents et vous obligent à établir des priorités entre ceux-ci.
En effet, lorsqu’on voit sa vie comme un ensemble de projets - et qu’ont défini des objectifs - on comprend rapidement qu’il est impossible de courir de multiples lièvres à la fois.
Bien choisir ses objectifs est déterminant pour vous donner une direction mais aussi une ambition sur une période déterminée.
Vous n’aurez pas du tout la même approche du même projet selon l’objectif déterminé.
Prenons l’exemple de cette newsletter.
J’ai décidé d’écrire l’équivalent d’un chapitre de livre par semaine. C’est mon objectif. Celui-ci guide le tempo sur lequel je fais avancer ce projet.
L’objectif est votre outil de mesure, de rythme et d’ambition.
Les valeurs
Nous en arrivons à l’étage des éléments internes.
Comme nous l’avons vu plus tôt, les valeurs sont les GPS de notre vie.
Elles influencent nos pensées, nos actions, nos décisions et notre personnalité.
Une valeur est quelque chose de personnel, qui doit s’internaliser et s’incarner.
Si vous n’avez pas établi votre socle de valeurs de références, vous aurez les valeurs de votre temps ou du moins les valeurs que quelqu’un d’autre aura choisies pour vous.
Les intentions
La fameuse intention.
La star de nos réflexions philopreneuriales n’est ce pas ?
Restons modestes, ne la plaçons pas en haut de la pyramide.
L’intention s’appuie sur les valeurs et se laisse guider par notre mission (ou une de nos différentes missions).
Elle est un vecteur tel que nous l’avons vu avec le spectre de l’intentionnalité.
Si les valeurs sont le “comment agir”, les intentions sont le “vers où aller”.
L’intention n’a pas à être concrète, elle est l’aimant qui nous attire vers nos identités et notre mission.
Les identités
Qui êtes-vous ? Qui souhaitez-vous devenir ?
Les identités sont un des outils d’abstraction les plus puissants pour incarner une personnalité, un rôle, un métier, une ambition.
Pendant des années, une de mes identités a été d’être entrepreneur.
Celle-ci influençait mes choix, ma manière de penser, mon environnement et bien d’autres choses.
Puis j’ai décidé de devenir créateur de contenus puis d’aller vers une identité plus intellectuelle : écrivain, philosophe ou penseur.
Ces choix et évolutions identitaires influences toute votre vie qu’elle soit intérieure ou extérieure.
Si je me considère écrivain, je vais essayer de penser ma vie tel un écrivain et de vivre une existence dans laquelle l’écriture est centrale.
Pour cela je vais faire évoluer ma manière de penser mais aussi mon environnement, mes habitudes, mes valeurs, mes objectifs, mes projets etc.
Les identités influencent tous les étages de la pyramide.
La mission / purpose
Et enfin, la mission (ou purpose).
C’est le sommet de la pyramide (ou son socle selon votre préférence).
Ces missions donnent un sens transcendant à votre existence.
Elles naissent à travers un mélange de raison et d’intuitions.
La mission est un cap que vous pourriez (pour)suivre pendant des années ou des décennies.
Vous aurez la possibilité d’en changer, mais vous devez avoir la sensation que consacrer votre vie à la réalisation de celle-ci en vaut la peine.
Une vie qui justifiera les problèmes, obstacles et souffrances que vous aurez à faire face.
À titre d’exemple, ma mission actuelle est d’aider le plus grand nombre d’entre nous à s’extraire d’une vie par défaut et mener une vie intentionnelle.
Je suis convaincu de l’importance et de l’utilité de celle-ci.
Pour cela j’ai notamment décidé d’incarner les identités d’écrivain, de philosophe, d’entrepreneur, de créateur de contenu.
J’ai pour intention de créer un univers autour de cette idée et du concept de Philopreneur.
Et je peux dérouler ainsi de suite jusqu’aux habitudes que cela suggère d’instaurer telle que l’écriture quotidienne, la recherche, la lecture, les discussions, le sport, la méditation etc.
Vous avez maintenant de quoi construire votre propre pyramide du Philopreneur.
C’est elle qui va donner la structure multidimensionnelle dont vous avez besoin pour naviguer sur le chemin de la vie intentionnelle.
“Conclusion” : S’élever et se dépasser soi-même
Nous avons longuement balayé l’importance de la mission personnelle.
Une vie intentionnelle sans recherche de sa mission personnelle est une vie qui va finir par manquer de sens.
Nous ne pouvons vivre tel des êtres sans but justifiant de se lever le matin.
C’est d’autant plus important à assimiler à notre époque.
Nous vivons dans un monde presque exclusivement matériel.
La spiritualité au sens traditionnelle n’existe plus en Occident.
Nos dieux contemporains sont ceux qui nous encouragent à consommer et produire des biens de consommations et même plus, à consommer jusqu’au expériences (pensez aux voyages “instagram”).
Ce matérialisme sans fin nous met la “tête dans le guidon”.
Nous manquons d’altitude, de vision, de perspective.
Nous vivons au rez-de-chaussée de la spiritualité.
Même les prétendues spiritualités “new age” sont gangrenées de matérialisme.
Mais fort heureusement, il existe encore quelques outils pour aspirer à une vie où l’air est moins vicié.
La mission personnelle de par sa nature, doit vous permettre de dépasser la vie matérielle.
Avant de vous présenter le plan d’action et de réflexions, récapitulons ce que nous avons vu ensemble lors de cette édition :
Il faut construire son socle de valeurs qui sont le GPS de notre existence
Le voyage du héros est un immanquable dans l’élaboration d’une vie intentionnelle
Les 3 quêtes de l’Homme : universelles, personnelles, ultime,
L’exercice de l’Odysées avec plusieurs scénarios possibles
Voir sa vie comme une succession de saisons ou plusieurs tomes de romans
La pyramide du Philopreneur et ses 8 étages
Dépasser le monde matériel grâce à la mission personnelle
Plan d’action du principe
Réflexions
Quels sont les problèmes dans votre vie actuelle ?
Lister les puis classer par importance et niveau d’urgence.
Résolvez un “petit” problème par semaine
Résolvez un “grand” problème par mois
Voyez vous comme celui qui sait résoudre des problèmes et soyez en fier
Vous ne savez pas quelle est votre mission personnelle ?
Choisissez un cap pour 6 mois qui vous sera utile peu importe le résultat final
exemple : lancer un projet personnel, apprendre une compétence importante pour vous
Actions
Faites l’exercice de la Pyramide du Philopreneur
Concentrez-vous sur un étage par jour ou semaine selon le temps à votre disposition. Et centralisez toute vos réflexions dans un même document
Quelles sont les 5 habitudes cardinales que vous souhaitez pratiquer chaque jour ?
Quelles sont les 3 habitudes que vous savez que vous devez arrêter ? Les remplacer par les bonnes habitudes
Quels problèmes allez-vous pouvoir résoudre ce mois-ci ?
Quels sont les projets que vous aimeriez lancer ce mois-ci ? Ces 6 prochains mois ? Ces 3 prochaines années ?
Quels sont vos objectifs à 3 mois ? 1 an ? 3 ans ? 20 ans ?
Quelles sont vos valeurs actuelles ? Quelles sont les 5 valeurs que vous souhaitez incarner au quotidien ? Sur lesquelles basées vos décisions ?
Quelles sont les intentions qui vont guider votre journée ? Votre semaine ? Votre trimestre ? Votre année ?
Quelles identités souhaitez-vous incarner dans 1 an ? 3 ans ? 30 ans ? Que pouvez-vous faire pour les incarner dès aujourd’hui ?
Qu’est ce qui pourrait être une mission personnelle à laquelle vous pourriez consacrer plusieurs années / décennies ? Basez-vous sur les autres étages pyramides pour émettre des hypothèses puis tester avec l’idée du “cap à définir pour 6 mois”
Je m’arrête ici pour cette semaine.
Partagez-moi votre avis sur l’édition sur Substack ou par mail (en répondant à celui-ci).
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Passez une bonne semaine et à lundi prochain !
JCK from Budapest 🇭🇺
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