Bonjour à tous c’est JCK !
Nous revoici pour une nouvelle édition, sur le thème de l’amitié aujourd’hui.
Avant de démarrer, j’ai un cadeau pour vous.
Mon ami Alexandre Dana, fondateur de l'organisme de formation LiveMentor, est aussi l’auteur d’une newsletter en partenariat avec notre éditeur commun Eyrolles.
Le nom de cette newsletter, c'est "Le vendredi des possibles".
Chaque vendredi, il choisit un livre de sa bibliothèque écrit par un auteur qui l’inspire.
Il y partage ce qu’il en a retenu ainsi qu’un outil pratique du livre pour vous aider à entreprendre (votre vie).
Ce vendredi 27 octobre, il va parler de mon livre “Vie intentionnelle”.
Pour l’occasion, il m’a proposé de vous faire gagner 3 exemplaires de son second livre "Entreprendre et (surtout) être heureux".
Pour participer, il vous suffit de vous inscrire à cette newsletter "Le Vendredi des Possibles" et de bien suivre le prochain email qui sera envoyé ce vendredi 27 octobre. Alexandre y expliquera le fonctionnement du jeu-concours en détail.
Maintenant, c’est parti pour l’édition du jour mes amis Philopreneurs !
L'art de se faire des amis quand on est adulte
Vendredi dernier, j’ai organisé un dîner sur Paris avec des amis d’horizons divers :
Paolo Z qui est un de mes youtubeurs français préférés sur le développement personnel.
Onur Karapinar qui est auteur d’un best-seller sur les habitudes et solopreneur.
Maud Alaves qui est la boss du personal branding et qui mets des leçons à tout le monde sur Linkedin.
Maxime Kurdali qui est le pro de systématisation des contenus, qui a été “le mec du sport business” et avec qui j’ai créé l’agence Kleos.
Guillaume Moubeche qui a fondé une des plus belles start-up françaises sans lever de fonds : Lemlist et son groupe Lempire.
Alexandre Dana le fondateur de Livementor qui a vécu plusieurs vies depuis que je le connais : écrivain, podcasteur, artiste de cirque…
J’ai rencontré toutes ces personnes ces dernières années.
Toujours de la même manière, via la création de contenu ou de projets (hormis mon frère 👀) :
Onur et Alexandre via nos articles Medium publiés en 2016-2017 puis que j’ai finis chacun par rencontrer en 2018.
Guillaume en l’invitant sur mon podcast Dans la tête d’un CEO en 2019.
Maud que j’ai rencontrée en organisant une soirée en 2022.
Paolo que j’ai contacté sur Linkedin cette année après avoir consommé ses contenus Youtube pendant plusieurs années.
Je trouve que ce dîner et ces rencontres illustrent parfaitement ma réponse personnelle à un problème de notre époque : la difficulté de se faire de vrais amis, de créer du lien avec autrui et la montée en flèche du sentiment de solitude.
La solitude des adultes
Nous sommes la génération qui a plus de 1 000 “amis” sur les réseaux sociaux.
Mais, nous sommes aussi la génération qui ne sait plus comment tisser des vraies relations dans la vraie vie.
Nous avons quitté les campagnes pour les villes. Ces villes qui sont devenues gigantesques. Elles entraînent anonymats et individualisme.
Nous sommes libres mais nous sommes seuls.
J’entends souvent des personnes se plaindre de la difficulté qu’elles rencontrent pour se faire des amis une fois le lycée (ou les études) terminés.
J’explique dans mon livre à quel point Internet est un “pharmakon”, c’est-à-dire à la fois un remède et un poison — comme tout objet technique.
Une vingtaine d’années après le début des réseaux sociaux, nous commençons à voir les effets “poisons” d’internet sur la qualité des relations et l’augmentation de l’isolement ressenti.
Pourtant, Internet est aussi un remède. Il se trouve que j’ai eu la chance de l’avoir compris dès mon adolescence.
Si je dresse la liste des 50 personnes que je fréquente le plus, j’ai rencontré plus de 45 d’entre elles grâce à Internet.
Dans l’article qui suit, je vais vous présenter comment je m’y prends depuis plus de 15 ans pour :
Rencontrer des gens intéressants,
Transformer mes connaissances en amis
Cultiver de belles relations sur le long terme avec ces personnes.
4 façons de se faire des amis à l’ère d’internet
Les communautés en ligne
Fini l’époque du village où vous ne pouviez être amis qu’avec les personnes autour de chez vous.
Internet est un pays géant composé de multiples villes et villages accessibles à tous.
J’ai eu la chance de comprendre cela dans les années 2000 lorsque j’ai commencé à fréquenter les forums en ligne (forums de poker et Skyblog).
Il existe des communautés pour tous les centres d’intérêt et sujets que vous pouvez imaginer.
C’est en fréquentant ces communautés quand j’étais adolescent que j’ai compris la puissance d’internet : je pouvais trouver et choisir des amis en fonction de nos centres d’intérêt, valeurs ou objectifs communs.
La création de contenu
Puis est venue la création de contenu.
Publier ses idées en ligne, prendre la parole sur internet.
J’ai créé à 16 ans un skyblog sur ma passion pour le basket puis surtout mon blog sur le poker dans lequel je documentais ma progression en tant que joueur.
C’est ainsi que j’ai compris 2 choses sur la création de contenu :
Cela attire tel un aimant des potentiels amis.
Cela augmente mes chances d’avoir une réponse positive lorsque je contacte quelqu’un pour le rencontrer.
Je n’ai jamais arrêté de créer et publier en ligne depuis :
En 2015, dès que j’ai lancé ma start-up, j’ai documenté l’aventure.
En 2016-2017, j’ai publié des articles sur Medium et commencé à publier sur Linkedin
En 2018, j’ai lancé ma newsletter.
En 2019, j’ai animé plusieurs podcasts.
En 2022 je suis revenu quotidiennement sur Linkedin
En 2023, j’ai publié mon premier livre.
Certes, la création de contenu sert mes activités “pro” mais elle sert avant tout ma vie sociale.
Les projets
Le projet est pour moi le fondamental pour être heureux et trouver du sens à sa vie.
Avoir un projet c’est devoir et pouvoir se mettre en mouvement.
C’est concentrer son attention et son énergie dans une direction claire tel un faisceau lumineux.
Le projet créé de la valeur et de la matière.
Il se combine parfaitement avec la création de contenu (d’où la beauté du “build in public”).
Réalisez des projets intéressants (pour vous) et vous attirerez des personnes intéressantes.
Mes projets sont l’autre face de la pièce magique me permettant de rencontrer des gens fascinants.
Nul besoin d’être entrepreneur pour avoir des projets.
N’importe qui de nos jours peut lancer un projet personnel sur Internet.
Oser contacter des inconnus
Dan Koe parle de “monnaie sociale”.
Plus je crée du contenu et lance des projets, le plus mon audience se développe autour de mes initiatives et le plus il m’est simple de contacter des gens qui font eux aussi des projets qui m’inspirent.
Je suis d’un naturel introverti, ado et jeune adulte je n’imaginais pas aller parler à des inconnus dans la vraie vie (problème réglé depuis !).
La création de contenu et les projets furent ma réponse à cette problématique.
En plus d’attirer des gens, ils m’ont donné la confiance en moi pour oser contacter n’importe qui sur internet.
Je sais par expérience, que plus je développe ma présence en ligne, plus les taux de réponses sont élevés.
Il ne faut pas se leurrer, la monnaie sociale est un statut.
Avec ces 3M d’abonnés, Dan Koe peut contacter 99,9% de la population et espérer une réponse.
Pour ma part, avec mes 40 000 abonnés, je peux espérer une réponse de peut-être 95% de la population.
Au-delà de la proportion, la prise de contact sur internet est un superpouvoir pour qui sait l’utiliser.
Sur Linkedin, je n’hésite jamais à envoyer des MP dès qu’une personne m’intéresse.
Cette habitude m’a permis de rencontrer Paolo Z cette année comme déjà dit en introduction.
Cultiver ses amitiés
Un des grands enjeux sur Internet est d’approfondir nos relations et de parvenir à les cultiver.
Un des problèmes que j’ai rencontrés en arrivant à Paris en 2018 était d’avoir des centaines de connaissances (via mes projets et contenus) mais peu de vrais amis.
Pour résoudre ce problème, j’ai tout simplement proposé à certaines connaissances de se voir à des heures moins “pro”, c’est-à-dire le soir ou le week-end.
Cela m’a permis d’aborder des sujets plus personnels avec ces personnes puis de faire évoluer la relation.
Depuis, je privilégie toujours les rencontres en duo dès que je veux rencontrer quelqu’un ou que je souhaite faire passer un contact de “connaissance” à potentiel ami.
Approfondir une relation passe par la capacité à avoir de véritables discussions. Et les meilleures discussions ont lieu à deux.
Une autre façon de cultiver ses relations est de créer des projets en commun ou de vivre des expériences communes.
Transcender ses relations
Le 7e et dernier principe de Vie intentionnelle est : “Cultivez votre jardin d’Epicure et transmettez un héritage”.
Cultiver de bonnes relations est un des fondamentaux à ce qui constitue une “bonne vie”.
Il faut les choisir avec précautions, prendre soin de celles-ci puis leur accorder le temps et l’espace nécessaire.
Petit aparté en passant :
Après plusieurs mois sur Paris, je constate à quel point il est difficile de hiérarchiser correctement le temps que l’on souhaite passer avec ses amis.
Tout le monde connaît beaucoup de monde. Les rencontres sont donc diluées.
J’aimerais passer plus de temps avec mes meilleurs amis qu’avec des connaissances mais Paris rend la chose plus complexe.
Enfin, j’aime que mes amis puissent se rencontrer et tisser un “réseau” qui me dépasse.
C’est une belle façon d’avoir de l’impact à “l’échelle” dans la vie des gens qui comptent pour nous.
Je le fais de différentes manières.
Tout d’abord, il y a les mises en relation.
C’est quelque chose qui se fait couramment “dans le business” mais je l’applique aussi dans ma vie personnelle.
Je propose souvent à des amis de se rencontrer quand je sais qu’elles vont s’entendre.
Ayant de vraies conversations avec mes amis, je les connais intimement et je sais le genre de rencontres qu’ils aiment faire ou les personnes qu’elles gagneraient à rencontrer.
Je fais d’ailleurs exactement la même chose avec les recommandations de lecture.
Encore plus puissant que les mises en relation : les événements.
Je profite de mon audience en ligne pour organiser des rencontres dans des lieux publics plusieurs fois par an.
Cela permet de générer de la sérendipité relationnelle.
Je fais la même chose avec mes amis, en essayant d’organiser des soirées privées entre 8 et 30 personnes.
Mais mon format préféré est le dîner.
Depuis 2 ans, j’ai testé différents formats de dîner. Mon préféré est le dîner à 4.
Mon but lors de ces dîners est de proposer à 3 personnes de se rencontrer et d’avoir une discussion sur un ensemble de sujets que nous avons en commun.
Ce sont des “dîners intentionnels”. Je ne choisis pas au hasard les invités, le lieu et les sujets de discussions.
Je trouve cela terriblement dommage de faire se rencontrer des personnes brillantes et de ne pas parvenir à les rendre intéressants.
Laissons les platitudes et les small stalks aux autres.
Cet été à Paris, j’ai essayé les dîners à 6. Ils sont plus difficiles à préparer. Un mauvais plan table ou un seul invité qui ne “fit” pas peut réduire drastiquement la valeur de l’expérience.
Je vous encourage à organiser vos propres événements ou dîners.
Si vous arrivez avec un concept intéressant, c’est un excellent moyen de rencontrer des personnalités intéressantes (et peut-être hors de votre “scope” actuel).
“Conclusion”
C’est la première fois que j’écris un texte pour “théoriser” ma façon empirique de me faire des amis depuis l’adolescence.
Je considère que c’est un sujet fondamental vu l’importance des relations dans une vie.
Ces relations sont même la motivation principale de mes projets.
Ce sont les moments passés avec les gens qui me sont chers que je chérirai quand j’arriverai au terme de mon existence.
J’espère que mon retour d’expérience vous sera utile.
Piochez allégrement dans mes stratégies et méthodes pour vous faire des amis qui vous correspondent.
Je m’arrête ici pour cette édition !
Avant de partir vous pouvez :
Commander mon livre Vie intentionnelle si vous n’avez pas encore pas pu vous le procurer (numéro 1 sur Amazon et noté 4.9/5 après 51 reviews)
Booker un appel avec moi pour vous aider à passer de CEO / dirigeant méconnu à leader d’opinion de votre industrie en moins de 6 mois
Cliquer sur le cœur juste sous le titre de cet e-mail pour m’indiquer si vous avez aimé cette édition ! (Ça me donne de la force pour vous écrire chaque lundi ❤️)
Passez une excellente semaine et à lundi prochain !
JCK from Paris 🇫🇷
Les relations : vaste sujet. Aujourd'hui il n'y a quasiment plus de contact. Preuve en est encore aujourd'hui en prenant le bus. J'étais la seule à habiter ce bus, présente. Tous ceux autour de moi étaient absorbés par l'écran.
La façon dont vous abordez le sujet est intéressante en cela qu'on peut discerner le fait d'habiter ce monde réellement et le fait de le survoler. Pour ma part il y est question de l'énergie que l'on souhaite mettre dans ses journées et donc dans sa vie, à proprement parler et non investir celle des autres. Merci pour cette newsletter !